Lettre n° 1633
Par la grâce de D.ieu,
12 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai été peiné d’apprendre que vous avez été paniquée, que vous avez couru chez les médecins pendant toute la journée, alors que tout cela était sans fondement. Mon étonnement porte également sur votre mari, le Rav. Pourquoi doit-il faire usage de son empressement là où cette qualité est inutile ?
Si l’empressement est, de façon générale, une vertu, la panique est, en revanche, toujours un défaut. Bien plus, l’empressement peut aussi être déplacé. Vous devez donc faire confiance à D.ieu, Qui crée, perpétue et vivifie le monde et ce qu’il contient, en particulier un Juif ou une Juive, appartenant au "peuple qui est proche de Lui".
D.ieu vous enverra une bonne santé et, avec votre époux, le Rav, vous éduquerez votre fils à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions. Certes, il convient que toute chose ait un réceptacle, au sein des voies naturelles. Il faut donc consulter le médecin et se conformer à sa prescription. En revanche, se passionner pour cela, en discuter, analyser l’avis des médecins, éveiller en soi un profond intérêt pour les principes médicaux est envisageable uniquement de la part de ceux dont c’est le métier, afin qu’ils puissent l’assumer dans les meilleures conditions, conformément à l’Injonction de la Torah qui dit : "Guérir, il guérira"(1).
A l’opposé, ceux qui ne sont pas médecins doivent faire usage de leur intellect et de la compréhension que D.ieu leur a accordée pour la Torah et les Mitsvot(2) ou encore pour les objets permis, qu’il est possible de transformer en Mitsva. Le soucis et l’amertume, en revanche, sont nuisibles pour la santé physique comme pour la santé morale. Ils empêchent de mener à bien le rôle et la mission que l’on se voit confier ici-bas.
Que D.ieu vous accorde, de même qu’à votre mari, le Rav, de présenter tous les caractères du "peuple léger"(3), pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, alors que vous ferez preuve de sang-froid et de flegme dans tous les autres domaines(4). Ainsi, vous connaîtrez la réussite matérielle et spirituelle.
Avec ma bénédiction de bonne santé,
Notes
(1) Répétition de laquelle nos Sages déduisent : "Cela signifie que D.ieu autorise le médecin à guérir".
(2) Voir la lettre n°1628.
(3) La Guemara rapporte la réaction d’un hérétique qui, considérant que les Juifs, lors du don de la Torah, avaient dit : "nous ferons et (ensuite) nous comprendrons", dit : "Vous êtes un peuple léger (vous engageant à la légère) puisque la parole de votre bouche s’exprime avant que vos oreilles n’entendent de quoi il s’agit".
(4) Il faut donc réserver son empressement pour la Torah et les Mitsvot, mais garder son sang-froid dans les autres domaines.
12 Sivan 5712,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai été peiné d’apprendre que vous avez été paniquée, que vous avez couru chez les médecins pendant toute la journée, alors que tout cela était sans fondement. Mon étonnement porte également sur votre mari, le Rav. Pourquoi doit-il faire usage de son empressement là où cette qualité est inutile ?
Si l’empressement est, de façon générale, une vertu, la panique est, en revanche, toujours un défaut. Bien plus, l’empressement peut aussi être déplacé. Vous devez donc faire confiance à D.ieu, Qui crée, perpétue et vivifie le monde et ce qu’il contient, en particulier un Juif ou une Juive, appartenant au "peuple qui est proche de Lui".
D.ieu vous enverra une bonne santé et, avec votre époux, le Rav, vous éduquerez votre fils à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions. Certes, il convient que toute chose ait un réceptacle, au sein des voies naturelles. Il faut donc consulter le médecin et se conformer à sa prescription. En revanche, se passionner pour cela, en discuter, analyser l’avis des médecins, éveiller en soi un profond intérêt pour les principes médicaux est envisageable uniquement de la part de ceux dont c’est le métier, afin qu’ils puissent l’assumer dans les meilleures conditions, conformément à l’Injonction de la Torah qui dit : "Guérir, il guérira"(1).
A l’opposé, ceux qui ne sont pas médecins doivent faire usage de leur intellect et de la compréhension que D.ieu leur a accordée pour la Torah et les Mitsvot(2) ou encore pour les objets permis, qu’il est possible de transformer en Mitsva. Le soucis et l’amertume, en revanche, sont nuisibles pour la santé physique comme pour la santé morale. Ils empêchent de mener à bien le rôle et la mission que l’on se voit confier ici-bas.
Que D.ieu vous accorde, de même qu’à votre mari, le Rav, de présenter tous les caractères du "peuple léger"(3), pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, alors que vous ferez preuve de sang-froid et de flegme dans tous les autres domaines(4). Ainsi, vous connaîtrez la réussite matérielle et spirituelle.
Avec ma bénédiction de bonne santé,
Notes
(1) Répétition de laquelle nos Sages déduisent : "Cela signifie que D.ieu autorise le médecin à guérir".
(2) Voir la lettre n°1628.
(3) La Guemara rapporte la réaction d’un hérétique qui, considérant que les Juifs, lors du don de la Torah, avaient dit : "nous ferons et (ensuite) nous comprendrons", dit : "Vous êtes un peuple léger (vous engageant à la légère) puisque la parole de votre bouche s’exprime avant que vos oreilles n’entendent de quoi il s’agit".
(4) Il faut donc réserver son empressement pour la Torah et les Mitsvot, mais garder son sang-froid dans les autres domaines.