Lettre n° 1628
Par la grâce de D.ieu,
11 Sivan 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris par votre épouse que vous étiez hospitalisé et elle m’a fait part de votre état de santé.
J’ai été peiné d’apprendre que vous étiez découragé. J’en suis également très surpris. Il est sûrement inutile de vous expliquer ce qu’est la confiance en D.ieu. Bien plus, vous avez été le témoin oculaire des miracles évidents du Saint béni soit-Il et l’on sait que D.ieu "guérit toute chair et réalise des merveilles". Votre attitude est donc particulièrement étonnante.
Si vous voulez tenir compte de mon avis, cessez de vous préoccuper des problèmes médicaux(1) et placez votre confiance en D.ieu, Qui vous enverra une prompte guérison. Gravez en votre esprit qu’il n’y a nullement lieu de se décourager, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Il est, certes, nécessaire d’avoir recours aux voies naturelles, c’est-à-dire de se conformer à l’avis des médecins. Néanmoins, il convient de distinguer deux points. Vous devez investir uniquement votre action dans les domaines médicaux, mais non votre pensée. En effet, vous n’êtes pas médecin et vous avez accès à l’étude de la Torah. Vous devez donc réserver vos forces pour la Torah et les Mitsvot. La discussion et l’analyse des données médicales n’est pas votre affaire et il est dommage de lui consacrer du temps, comme vous le faites.
Vous n’avez pas à investir votre intellect dans la science médicale et vous devez donc concentrer son effort dans un autre domaine, qui est, à mon sens, l’étude de la Torah. Par votre attitude, vous créez donc bien un manque.
Ainsi, deux points caractérisent votre situation, un investissement trop important, d’un côté(2), insuffisant de l’autre(3). La réflexion, même pendant un court instant, vous permettra donc d’éprouver une grande joie, car D.ieu vous a donné le mérite d’étudier la Torah et vous devez donc redoubler d’ardeur, en la matière.
Vous illuminerez vos quatre coudées et, de fait, nos Sages soulignent que toute la ville peut être définie comme telle(4). Vous les éclairerez donc par "la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière", de même que par le luminaire de la Torah, qui est la ‘Hassidout.
J’espère que vous comprendrez ce message et que vous graverez en votre cœur l’Injonction du Baal Chem Tov, basée sur le verset "Servez D.ieu dans la joie"(5).
Avec ma bénédiction de bonne santé et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1619.
(2) Dans les préoccupations médicales.
(3) Dans l’étude de la Torah.
(4) Elle est le domaine de l’homme, dans lequel il est possible d’agir.
(5) Voir, à ce propos, les lettres n°1362, 1380 et 1755.
11 Sivan 5712,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris par votre épouse que vous étiez hospitalisé et elle m’a fait part de votre état de santé.
J’ai été peiné d’apprendre que vous étiez découragé. J’en suis également très surpris. Il est sûrement inutile de vous expliquer ce qu’est la confiance en D.ieu. Bien plus, vous avez été le témoin oculaire des miracles évidents du Saint béni soit-Il et l’on sait que D.ieu "guérit toute chair et réalise des merveilles". Votre attitude est donc particulièrement étonnante.
Si vous voulez tenir compte de mon avis, cessez de vous préoccuper des problèmes médicaux(1) et placez votre confiance en D.ieu, Qui vous enverra une prompte guérison. Gravez en votre esprit qu’il n’y a nullement lieu de se décourager, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Il est, certes, nécessaire d’avoir recours aux voies naturelles, c’est-à-dire de se conformer à l’avis des médecins. Néanmoins, il convient de distinguer deux points. Vous devez investir uniquement votre action dans les domaines médicaux, mais non votre pensée. En effet, vous n’êtes pas médecin et vous avez accès à l’étude de la Torah. Vous devez donc réserver vos forces pour la Torah et les Mitsvot. La discussion et l’analyse des données médicales n’est pas votre affaire et il est dommage de lui consacrer du temps, comme vous le faites.
Vous n’avez pas à investir votre intellect dans la science médicale et vous devez donc concentrer son effort dans un autre domaine, qui est, à mon sens, l’étude de la Torah. Par votre attitude, vous créez donc bien un manque.
Ainsi, deux points caractérisent votre situation, un investissement trop important, d’un côté(2), insuffisant de l’autre(3). La réflexion, même pendant un court instant, vous permettra donc d’éprouver une grande joie, car D.ieu vous a donné le mérite d’étudier la Torah et vous devez donc redoubler d’ardeur, en la matière.
Vous illuminerez vos quatre coudées et, de fait, nos Sages soulignent que toute la ville peut être définie comme telle(4). Vous les éclairerez donc par "la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière", de même que par le luminaire de la Torah, qui est la ‘Hassidout.
J’espère que vous comprendrez ce message et que vous graverez en votre cœur l’Injonction du Baal Chem Tov, basée sur le verset "Servez D.ieu dans la joie"(5).
Avec ma bénédiction de bonne santé et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°1619.
(2) Dans les préoccupations médicales.
(3) Dans l’étude de la Torah.
(4) Elle est le domaine de l’homme, dans lequel il est possible d’agir.
(5) Voir, à ce propos, les lettres n°1362, 1380 et 1755.