Lettre n° 1604

Par la grâce de D.ieu,
2 Sivan 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu vos lettres du 9/4 et du 2/5, qui ont pris du retard, plus qu’à l’accoutumée. J’y ai lu avec plaisir que la grossesse de votre épouse s’est bien passée et qu’elle a donné naissance à un fils que vous avez appelé...

Que D.ieu fasse que vous et votre épouse l’éduquiez, de même que votre premier fils, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans l’opulence matérielle.

Vous faites état, dans votre lettre, de votre soucis pour subvenir à vos besoins. Vous devez donc vous rappeler de ce que disent nos livres saints. La naissance d’un fils introduit la bénédiction au foyer, y compris pour satisfaire ses besoins. Pour hâter la réalisation de cette bénédiction, vous devez donc raffermir votre confiance en D.ieu, Qui nourrit chacun et souhaite le faire de Sa main pleine.

Vous devez également vous souvenir d’un autre point. Il est nécessaire de forger des réceptacles pour contenir les bénédictions de D.ieu. De façon générale, ceux-ci sont constitués par la Torah et les Mitsvot, en particulier le don à la Tsédaka. S’il semble que l’on ait du mal à gagner sa vie, on doit en donner encore plus qu’auparavant. Ainsi, on apporte à D.ieu la preuve que l’on a un plus grand besoin de donner de la Tsédaka. Il accordera donc des moyens accrus.

Que D.ieu fasse que vous et votre épouse raffermissiez votre confiance en Lui. Très bientôt, vous assisterez à la réalisation de Sa bénédiction et vous connaîtrez l’opulence matérielle.

Je vous adresse ma bénédiction de bonne santé pour votre épouse et vos enfants, de même que pour une joyeuse fête de Chavouot.

N. B. : Vous n’avez pas précisé la destination de l’argent que vous m’avez envoyé. Je l’ai donc transmis au Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h, comme premier acompte pour l’éducation juive du nouveau-né, qui aura de longs jours et de bonnes années.