Lettre n° 139

Par la grâce de D.ieu,
Dimanche 10 Adar 5704,
Brooklyn,

Au respectable 'Hassid, qui agit avec abnégation,
le Rav Y. Kats(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à vos deux lettres, qui me sont parvenues en même temps.

Vous trouverez ci-joint un reçu du chèque que vous avez adressé au Merkaz Leïnyaneï 'Hinou'h.

Mon beau-père, le Rabbi Chlita, a demandé que l'on vous envoie l'encyclopédie de poche, un recueil quotidien(2) et ses propos n'ont nullement besoin d'être confirmés.

Néanmoins, on peut découvrir une allusion à cet envoi et son illustration dans la Paracha de cette semaine(3), qui définit, à son début, l'allumage du chandelier par le Cohen(4).

Car, chaque fois que l'on assiste à un allumage, on peut constater que son auteur apporte uniquement l'étincelle première. Par la suite, le chandelier est lui-même allumé, de manière autonome.

Et, il en est rigoureusement de même pour chaque Juif. Même si, pour une quelconque raison, celui-ci s'est écarté de la Torah et des Mitsvot, il suffit, généralement, de lui donner une première impulsion. Par la suite, "la bougie de D.ieu (qui) est l'âme de l'homme" et se trouve en lui, brûle par elle-même, de manière autonome.

Heureux l'homme qui illumine le monde en allumant les bougies que sont les enfants d'Israël, en éclairant l'obscurité du monde et ce mérite vous revient.

Avec ma bénédiction de Techouva immédiate, délivrance immédiate,

Rav Mena'hem Schneerson

Notes

(1) Le Rav Yaakov Kats.
(2) Dont il est question dans la lettre n°110.
(3) Celle de Tetsavé.
(4) Le Rav Kats, destinataire de cette lettre, était Cohen.