Lettre n° 1338

Par la grâce de D.ieu,
9 Tévet 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre question à propos du Zohar Torah(1). Je l’ai vu une fois et, pour autant que je m’en souvienne, il s’agit d’une traduction du Zohar en Hébreu et non d’un commentaire de ce texte. Je suis donc particulièrement surpris que votre étude soit basée sur une traduction(2). Pourquoi ne pas apprendre le Zohar dans le texte ? Il est impossible d’inclure tous les commentaires dans une traduction. Et, il en est donc de même pour la sainteté(3), comme l’établit Rabbi Chimeon Ben Yo’haï et ses disciples.

Vous me dites aussi que vous voulez mettre les Tefilin de Chimoucha Rabba et de Rabad. Il serait bon d’attendre l’âge de quarante ans, pour cela. Vous consulterez, à ce propos, la causerie du 14 Chevat 5710(4), à la page 7.

Vous m’interrogez aussi sur la manière d’écrire les parchemins(5) et de les placer dans les boîtiers. Les scribes savent le faire(6). Vous consulterez, à ce propos, le Michméret Chalom, au paragraphe 4 et à la fin, dans les additifs, qui citent les ouvrages traitant de ce sujet.

De même, vous avez dû voir, dans le Hayom Yom, les passages de la Torah que l’on doit étudier avec chacune de ces paires de Tefilin, de même que la manière de les porter.

Avec ma bénédiction de Mazal Tov,

M. Schneerson,

Notes

(1) Au début de ce livre, sont imprimées des lettres d’approbation et de remerciement. L’une d’entre elles émane du secrétaire du Rabbi Rachab et fut envoyée à réception de ce livre.
(2) Plutôt que sur l’original.
(3) Qui n’est pas aussi forte que celle de l’original.
(4) 1950, du Rabbi lui-même, qui est reproduite dans le Likouteï Si’hot, tome 2, page 507.
(5) Des Tefilin de Chimoucha Rabba et de Rabad.
(6) Voir, à ce propos, le Likouteï Si’hot, tome 9, page 258.