Lettre n° 1308
Par la grâce de D.ieu,
26 Kislev 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos deux lettres, du mardi et du mercredi de la Parchat Vayetsé. Je vous en remercie. Entre temps, vous avez sûrement vu ma lettre ouverte à la direction des institutions ‘Habad, en Terre Sainte(1). J’espère que, de manière officieuse, vous me ferez savoir, au plus vite, ce qui s’est passé depuis la réception de cette lettre. Pour faire suite à la présente, vous formulerez également vos propositions.
Je vous joins une copie de la lettre adressée à tous(2) qui accompagnait le fascicule(3) du 19 Kislev. Quelques exemplaires de ces fascicules et des brochures(4) du 19 Kislev ont été envoyés, de manière indépendante, à l’attention de l’association des ‘Hassidim ‘Habad et des jeunes de l’association ‘Habad, afin de les distribuer de la manière qui convient.
Ces jours de ‘Hanouka commémorent le miracle qui se produisit avec la lumière et le luminaire de la Torah. La ‘Hassidout souligne qu’ils(5) voulurent "leur faire oublier Ta Torah", c’est-à-dire le fait qu’elle est la Torah de D.ieu. En effet, la présentation de la Torah comme une profonde discipline de l’esprit ne les dérangeait pas(6).
Or, ils(7) surmontèrent l’épreuve, en témoignant de la plus haute abnégation, transcendant la raison. En conséquence, leur victoire fut elle-même miraculeuse. Elle fut d’abord obtenue dans le combat et il y eut également la lumière. La fiole contenait seulement la quantité nécessaire pour brûler(8). La partie révélée de la Torah établit qu’ils auraient pu allumer(9) avec de l’huile qui n’était pas pure, comme l’expliquent les Sages des dernières générations(10). Mais, en signe d’amour(11), le miracle se produisit et elle(12) brûla pendant huit jours, de sorte que l’allumage fut intégralement réalisé avec de l’huile pure.
On peut en déduire plusieurs points et, tout d’abord, qu’il y a là un enseignement pour nous. Lorsqu’il y a un combat, interne ou externe, comme ce fut le cas à l’époque des Hasmonéens, qui affrontèrent les Grecs et les Hellénistes(13), il est impossible d’en sortir vainqueur sans avoir recours au luminaire de la Torah, à "l’arbre de vie", sur lequel l’impureté n’a pas d’emprise, pour lequel elle n’existe pas, ce qui n’est pas le cas pour l’arbre de la connaissance du bien et du mal(14).
Peut-être est-il possible d’expliquer ainsi le fait qu’il existe, uniquement pour la lumière de ‘Hanouka, une meilleure façon(15) et une façon la meilleure(16) d’accomplir la Mitsva. Car, lorsque l’on est en guerre et que l’on doit affronter la ruse, on ne peut se contenter de l’analyse raisonnée. Il faut tout accomplir de la meilleure façon. Bien plus, cela ne suffit pas encore et il faut, en outre, adopter la façon la meilleure.
On peut considérer que ceci(17) correspond à la partie révélée de la Torah, à ses secrets et aux secrets de ses secrets, que symbolisent également l’eau, le vin et l’huile, surnageant même au dessus du vin.
Vous consulterez le Imreï Bina, à propos de la controverse tendant à déterminer si l’huile surnage au dessus du vin ou bien si les deux liquides se fondent. Vous verrez la porte du Chema Israël, à partir du chapitre 54 et, de même, le Likouteï Torah Chir Hachirim, page 3c.
Avec ma bénédiction, à l’occasion de ‘Hanouka et en saluant tous les vôtres,
Notes
(1) Il s’agit de la lettre n°1291.
(2) Voir la lettre n°1263.
(3) Des enseignements du précédent Rabbi.
(4) Faisant l’historique de l’emprisonnement et de la libération de l’Admour Hazaken.
(5) Les Grecs.
(6) C’est la soumission qu’ils remettaient en cause.
(7) Les Juifs.
(8) Pendant un jour.
(9) Le Chandelier.
(10) Voir, à ce propos, les lettres n°1316 et 1317.
(11) De D.ieu pour Israël.
(12) L’huile contenue dans la fiole.
(13) Juifs.
(14) Sur lequel le mal a effectivement une emprise.
(15) En allumant une lumière pour chaque personne.
(16) En allumant, chaque jour, un nombre croissant de lumières.
(17) La façon normale, la façon meilleure et la façon la meilleure.
26 Kislev 5712,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos deux lettres, du mardi et du mercredi de la Parchat Vayetsé. Je vous en remercie. Entre temps, vous avez sûrement vu ma lettre ouverte à la direction des institutions ‘Habad, en Terre Sainte(1). J’espère que, de manière officieuse, vous me ferez savoir, au plus vite, ce qui s’est passé depuis la réception de cette lettre. Pour faire suite à la présente, vous formulerez également vos propositions.
Je vous joins une copie de la lettre adressée à tous(2) qui accompagnait le fascicule(3) du 19 Kislev. Quelques exemplaires de ces fascicules et des brochures(4) du 19 Kislev ont été envoyés, de manière indépendante, à l’attention de l’association des ‘Hassidim ‘Habad et des jeunes de l’association ‘Habad, afin de les distribuer de la manière qui convient.
Ces jours de ‘Hanouka commémorent le miracle qui se produisit avec la lumière et le luminaire de la Torah. La ‘Hassidout souligne qu’ils(5) voulurent "leur faire oublier Ta Torah", c’est-à-dire le fait qu’elle est la Torah de D.ieu. En effet, la présentation de la Torah comme une profonde discipline de l’esprit ne les dérangeait pas(6).
Or, ils(7) surmontèrent l’épreuve, en témoignant de la plus haute abnégation, transcendant la raison. En conséquence, leur victoire fut elle-même miraculeuse. Elle fut d’abord obtenue dans le combat et il y eut également la lumière. La fiole contenait seulement la quantité nécessaire pour brûler(8). La partie révélée de la Torah établit qu’ils auraient pu allumer(9) avec de l’huile qui n’était pas pure, comme l’expliquent les Sages des dernières générations(10). Mais, en signe d’amour(11), le miracle se produisit et elle(12) brûla pendant huit jours, de sorte que l’allumage fut intégralement réalisé avec de l’huile pure.
On peut en déduire plusieurs points et, tout d’abord, qu’il y a là un enseignement pour nous. Lorsqu’il y a un combat, interne ou externe, comme ce fut le cas à l’époque des Hasmonéens, qui affrontèrent les Grecs et les Hellénistes(13), il est impossible d’en sortir vainqueur sans avoir recours au luminaire de la Torah, à "l’arbre de vie", sur lequel l’impureté n’a pas d’emprise, pour lequel elle n’existe pas, ce qui n’est pas le cas pour l’arbre de la connaissance du bien et du mal(14).
Peut-être est-il possible d’expliquer ainsi le fait qu’il existe, uniquement pour la lumière de ‘Hanouka, une meilleure façon(15) et une façon la meilleure(16) d’accomplir la Mitsva. Car, lorsque l’on est en guerre et que l’on doit affronter la ruse, on ne peut se contenter de l’analyse raisonnée. Il faut tout accomplir de la meilleure façon. Bien plus, cela ne suffit pas encore et il faut, en outre, adopter la façon la meilleure.
On peut considérer que ceci(17) correspond à la partie révélée de la Torah, à ses secrets et aux secrets de ses secrets, que symbolisent également l’eau, le vin et l’huile, surnageant même au dessus du vin.
Vous consulterez le Imreï Bina, à propos de la controverse tendant à déterminer si l’huile surnage au dessus du vin ou bien si les deux liquides se fondent. Vous verrez la porte du Chema Israël, à partir du chapitre 54 et, de même, le Likouteï Torah Chir Hachirim, page 3c.
Avec ma bénédiction, à l’occasion de ‘Hanouka et en saluant tous les vôtres,
Notes
(1) Il s’agit de la lettre n°1291.
(2) Voir la lettre n°1263.
(3) Des enseignements du précédent Rabbi.
(4) Faisant l’historique de l’emprisonnement et de la libération de l’Admour Hazaken.
(5) Les Grecs.
(6) C’est la soumission qu’ils remettaient en cause.
(7) Les Juifs.
(8) Pendant un jour.
(9) Le Chandelier.
(10) Voir, à ce propos, les lettres n°1316 et 1317.
(11) De D.ieu pour Israël.
(12) L’huile contenue dans la fiole.
(13) Juifs.
(14) Sur lequel le mal a effectivement une emprise.
(15) En allumant une lumière pour chaque personne.
(16) En allumant, chaque jour, un nombre croissant de lumières.
(17) La façon normale, la façon meilleure et la façon la meilleure.