Lettre n° 1256

Par la grâce de D.ieu,
23 Mar’Hechvan 5712,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre détaillée du 9 ‘Hechvan, concernant les pérégrinations qui vous ont conduites en Terre Sainte et la situation de votre vie familiale. Vous sollicitez mon avis, à propos de votre épouse(1).

Il me semble que vous ne devez pas vous faire de soucis pour ce qui la concerne, ce qu’à D.ieu ne plaise. Vous devez raffermir votre confiance en D.ieu et être certain qu’Il lui enverra la guérison. Elle rentrera à la maison en bonne santé, de sorte que vous pourrez, ensemble, élever vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.

Il est bon qu’elle ait été hospitalisée. Elle recevra ainsi les soins qui sont nécessaires.

Vous me parlez également de vos beaux-parents(2). Il est difficile de se prononcer sur les récriminations, quand on se trouve à distance. A mon sens, vous devriez réunir trois Rabbanim, qui seront des ‘Hassidim âgés ou, tout au moins, vous rendre, avec votre beau-père, auprès d’un d’entre eux. Celui-ci ou ceux-ci(3) entendront les arguments de l’un et de l’autre et trouveront sûrement une solution. Vous leur demanderez de m’écrire leur avis, après avoir entendu les deux partis.

J’ai pris connaissance avec plaisir de l’organisation quotidienne de votre étude de la Torah(4). Je voudrais vous rappeler que vous en devez connaître certains textes par coeur, par exemple les premiers chapitres du Tanya, un discours ‘hassidique de mon beau-père, le Rabbi et quelques chapitres de Michna. Quand vous vous rendrez à votre travail ou bien ailleurs et, de même, quand vous en reviendrez, vous les réciterez. Bien plus, lorsque des mauvaises pensées se présenteront à vous, vous les repousserez grâce à ces mots de la Torah. Nos Sages font remarquer que "un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité"(5).

Avec ma bénédiction de prompte guérison pour votre épouse, avec laquelle vous élèverez vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions,

Notes

(1) Concernant son état de santé.
(2) Avec lesquels une dispute est survenue.
(3) Le Rav ou les trois Rabbanim.
(4) S’ajoutant à l’activité professionnelle du destinataire de cette lettre.
(5) Un petit effort, dans ce domaine, est donc suffisant pour repousser toutes les mauvaises pensées.