Lettre n° 9536

Par la grâce de D.ieu,


quinze Av 5728,
veille de Chabbat Na’hamou,
Brooklyn, New York,


A monsieur Tsvi Yaakov Rasler, Montréal,


Je vous salue et vous bénis,


J’ai bien reçu votre lettre du 19 Tamouz. Cette réponse est rédigée en un jour propice, qui était auparavant l’un des plus joyeux, comme le relatent nos Sages(1) dont le souvenir est une bénédiction : “ Il n’y avait pas de fêtes, en Israël, comparables au quinze Av ”. Je souhaite donc à vous-même, à votre épouse et à tous les vôtres, le succès en tout ce qui vous concerne, qu’en particulier, vous gagniez mieux votre vie et, avant tout, que vous éduquiez chacun de vos enfants, et tous à la fois, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la joie et l’enthousiasme.


Que s’accomplisse en vous la promesse selon laquelle : “ le résultat est à la mesure de l’effort ”(2). Puisque vous avez eu des difficultés en ces deux points, que D.ieu les développe largement et que vous ayez, à ce sujet, de bonnes nouvelles à m’annoncer.


Et, que nous méritions tous, au sein de l’ensemble du peuple d’Israël, l’accomplissement de la prophétie(3) énoncée dans la Haftara de ce Chabbat Na’hamou : “ Consolez, consolez Mon peuple, dira l’Eternel ”, que ces jours, entre les oppressions(4) soient transformés en allégresse, en joie et en fêtes(5). Avec ma bénédiction de réussite et afin de me donner de bonnes nouvelles,


N. B. : Je vous restitue, avec la présente, le courrier de la banque que vous aviez joint à votre lettre. Je vous joins aussi un chèque émis sur une caisse de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous le verserez sur le même compte que la fois précédente et vous connaîtrez la réussite.


Notes


(1) Dans le traité Taanit 26b.
(2) Selon le traité Avot, chapitre 5, dans la Michna 21.
(3) Ichaya 40, 1.
(4) Entre les jeûnes du 17 Tamouz et du 9 Av, commémorant la destruction du Temple.
(5) Voir le verset Ze’harya 8, 19 et le Rambam, à la fin des lois du jeûne.