Par la grâce de D.ieu,

quinze Av 5728,
veille du Chabbat Na’hamou,
Brooklyn, New York,

A l’attention du distingué et agréable ‘Hassid qui craint
D.ieu, élu du peuple qui le surpasse, recherche le bien de son
peuple, a des comportements généreux, est issu d’une illustre
famille, le Rav Chnéor Zalman(1) Chlita,

Je vous salue et vous bénis,

A l’approche du jour propice du quinze Av et du Chabbat Na’hamou, je me remémore toujours le moment et le contenu de notre rencontre(2) et de notre discussion, de même que votre cadeau particulièrement précieux(3), des lettres manuscrites de nos maîtres et chefs, se trouvant dans un coffret qui est posé en permanence sur mon bureau.

Je ne peux donc pas m’empêcher de vous écrire ces quelques lignes, afin de réitérer mes vœux pour que s’accomplissent toutes les bénédictions qui vous ont été accordées par nos frères, les enfants d’Israël(4), parmi lesquelles figurent également les miennes et que se réalise la bénédiction profonde et essentielle en ces jours, l’accomplissement de la promesse(5) : “ Consolez, consolez Mon peuple, dira l’Eternel ”, avec la venue de notre juste Machia’h, très prochainement.

Comme auparavant, je vous joins, cette fois-ci encore, un discours ‘hassidique(6) qui a été publié à l’occasion de votre visite ici, à l’époque. S’agissant de la Torah, en particulier, le Tout Puissant nous a enjoint : “ chaque jour, elle sera nouvelle(7) à tes yeux ”, comme le précise Rachi, commentateur traditionnel de la Torah, en toutes les générations, à propos des versets Devarim 11, 13 et 26, 16, non pas, selon la version figurant dans différents textes, “ comme nouvelle ”(8), avec un “ comme ” de comparaison, mais bien véritablement nouvelle(7). Avec mes respects, ma considération et ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles de vos préoccupations communautaires, spécifiques et personnelles,

M. Schneerson,

Notes

(1) C. Z. Chazar, président d’Erets Israël. Voir, à son sujet, la lettre n°9400.
(2) A l’issue du Chabbat Na’hamou, 13 Mena’hem Av 5726.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°9190.
(4) Vraisemblablement à l’occasion de sa réélection en tant que président d’Erets Israël. Voir, à ce sujet, la lettre n°9469.
(5) Ichaya 40, 1.
(6) Intitulé Na’hamou, “consolez” et prononcé en 5626, par le Rabbi Maharach. Voir, à ce sujet, la lettre n°9207.
(7) Le Rabbi souligne les mots : “nouvelle” et “nouvelle”.
(8) Voir le Sifri et le commentaire de Rachi sur le verset Vaét’hanan 6, 6, de même que le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm, chapitre 61, au paragraphe 2.