Lettre n° 9488

Par la grâce de D.ieu,


8 Iyar 5728,
Brooklyn, New York,


Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le juge, Rav Avraham Rapoport(1),


Je vous salue et vous bénis,


J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me parlez de votre frère(2). D’après ce que vous m’écrivez, il n’y a aucune possibilité de se procurer les documents nécessaires dans votre pays. N’ayant pas d’autre alternative, j’ai écrit au grand Rav C. H. Ha Cohen Gutnick, comme vous le disiez à la fin de votre courrier. De son côté, celui-ci s’est sûrement adressé à son frère, le Rav C. B., à ce sujet.


A cette occasion, je considère qu’il est de mon devoir de vous exprimer ma reconnaissance pour votre participation à l’inauguration du Beth Loubavitch de Londres(3), en plus de l’aide que vous avez apportée pendant toute cette période. A n’en pas douter, conformément au principe selon lequel on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté(4), vous le ferez encore, d’une manière largement accrue, comme l’indique le traité Sanhédrin 21a, dans les jours qui viennent. Je vous en remercie d’avance, mais vous savez, avant tout, que : “ la récompense de la Mitsva est la Mitsva elle-même ”(5). Avec mes respects et ma bénédiction,


M. Schneerson,


Notes


(1) Voir le Mikdach Méle’h, tome 1, à la page 159.
(2) Qui se trouvait alors derrière le rideau de fer.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°9462.
(4) Traité Bera’hot 28a. Voir aussi, à ce sujet, la lettre n°9380.
(5) Traité Avot, chapitre 4, à la Michna 2. Il en résulte que les remerciements sont superflus, puisque la pratique de la Mitsva porte en elle sa récompense.