Lettre n° 9487

Par la grâce de D.ieu,


8 Iyar 5728,
Brooklyn, New York,


Je vous bénis et vous salue,


Je fais réponse à votre lettre(1) du 27 Nissan, en plus de ma réponse qui vous a été communiquée par téléphone. Comme le veut l’usage en vigueur chez les Juifs, lorsque l’harmonie entre un homme et son épouse a besoin d’être renforcée et améliorée, les deux partis présentent leur argumentation devant le Rav de la communauté ou bien un Rav de la région et l’on se confère ensuite à sa conclusion, conformément à l’avis de notre Torah, Torah de vie.


Bien entendu, il faut que les deux parties fassent preuve de bonne volonté. L’épouse et le mari doivent vouloir renforcer la paix, qui est le réceptacle de la bénédiction du Saint béni soit-Il(2), en tous les besoins. Et, rien ne résiste à la volonté(3).


Ce qui vient d’être dit établit clairement que vous devez adopter la coutume des femmes juives vertueuses, chacune étant une “ maîtresse de maison ”(4), pour la pratique des Mitsvot, en général et pour celles qui sont confiées aux femmes, en particulier.


Il serait bon de faire vérifier les Mezouzot de votre maison, si cela n’a pas été fait au cours des douze derniers mois. En outre, sans doute connaissez-vous et respectez-vous la coutume positive consistant à prélever une pièce pour la Tsédaka avant l’allumage des bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes(5).


Un moyen efficace pour renforcer son sentiment de confiance en D.ieu, lorsque cela s’avère nécessaire, est de lire le Psaume 23, “ Cantique de David, l’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de rien ”(6). Avec ma bénédiction pour que D.ieu exauce positivement le souhait de votre cœur et que vous me donniez de bonnes nouvelles,


Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,


Notes


(1) Cette lettre a été adressée à une femme.
(2) Selon la fin du traité Ouktsin.
(3) Voir le Zohar, tome 2, à la page 162b.
(4) C’est-à-dire, en l’occurrence, celle qui dirige son foyer, de manière effective. Voir le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 71, au paragraphe 1 et le Zohar, tome 1, à la page 154a.
(5) Voir le Kitsour Choul’han Arou’h, chapitre 75, au paragraphe 2 et le Kaf Ha ‘Haïm, chapitre 263, au paragraphe 34. Voir aussi les lettres n°1626, 5316, 9492 et 9571.
(6) Voir, à ce sujet, la lettre n°9571.