Lettre n° 9460

[2ème jour de Roch ‘Hodech Adar 5728]


Bien entendu(1), la situation des ‘Hassidim avait changé, depuis la rédaction de cette sainte épître(2). Entre la première et la troisième fois, ce changement était possible et il devenait nécessaire dans la première partie, à laquelle on ajouta, en particulier : “ dans la plupart des villes et des communautés ‘hassidiques ”.


Le long développement de la sainte épître introduite par : “ Tu feras des reproches ” demande de : “ conclure l’étude du Talmud ”, ce qui veut dire qu’il y avait là une pratique nouvelle. Si c’est effectivement le cas, on peut penser que le début de l’épître : “ On commence par une bénédiction ” est la réponse à la “ bonne nouvelle ” selon laquelle cette requête avait été satisfaite. On verra le Likouteï Dibbourim, tome 1, à la page 86, selon lequel la sainte épître : “ On commence par une bénédiction ” a été “ rédigée et diffusée dix ans avant la rédaction de la lettre : ‘J’ai ressenti ma petitesse’ ”, c’est-à-dire en en 5549(3).


Notes


(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 15, à la page 521.
(2) Le destinataire de la présente posait au Rabbi la question suivante : le Séfer Ha Maamarim 5708, à la page 170, précise que la première moitié de la sainte épître introduite par : “On commence par une bénédiction”, figurant dans la partie Iguéret Ha Kodech du Tanya, fut rédigée avant que l’Admour Hazaken ne se rende, pour la première fois, auprès du Maguid de Mézéritch. Dès lors, comment expliquer qu’il y soit dit : “dans la plupart des villes et des communautés ‘hassidiques” ?
(3) 1789.