Lettre n° 9389

Par la grâce de D.ieu,


26 Tichri 5728,
Brooklyn,


A l’attention du docteur Chlomo Singer,


Je vous salue et vous bénis,


J’ai reçu vos salutations avec plaisir, par l’intermédiaire de madame Ra’hel Dunin(1), qui m’a fait part également de toute l’attention que vous lui avez apportée, de même qu’à tous les membres de sa famille. Elle m’a précisé, en outre, que vous faites tout cela avec bienveillance.


On connaît les propos de nos Sages(2) selon lesquels l’aide qui est apportée à un homme, aussi important qu’il puisse être, est multipliée de nombreuses fois, lorsqu’elle est dispensée avec bienveillance. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus, puisque vous êtes médecin. Or, la relation personnelle et amicale, de la part d’un médecin, conditionne la réussite du traitement, de même que la confiance de celui qui le consulte(3).


Puisse D.ieu vous accorder la réussite, pendant de nombreuses années, en votre mission fondamentale, celle de venir en aide aux malades qui vous consultent, de les soigner. Puis, vous passerez des maladies physiques aux maladies morales, en guérissant ceux qui sollicitent votre aide et en comblant le manque affectant leur vie spirituelle. Je fais allusion, très simplement, à ce qui leur fait défaut par rapport à une vie basée sur la Torah, Torah de vie, qui est “ notre vie et la longueur de nos jours ”. De fait, l’intégrité de la vie physique dépend de celle de la vie morale, conformément au dicton bien connu, qui est aussi un principe médical, selon lequel on doit avoir : “ une âme saine dans un corps saint ”. Avec mes respects et ma bénédiction,


Notes


(1) Voir les deux lettres suivantes.
(2) Dans le traité Baba Batra 9b.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°9441.