comment se préparer à un voyage

Le voyage peut-être dangereux

Nos Sages affirment : « Les forces du mal accusent (le voyageur) au moment du danger ». On a donc la coutume de chercher à accomplir davantage de Mitsvot (commandements de D.ieu) propices à la protection avant et pendant le voyage :

Monter à la Torah

Si possible, on montera à la Torah le Chabbat avant de partir en voyage.
On veillera à faire un don à la Tsédaka (charité) et on demandera à ses amis et à des personnes importantes de la communauté leur bénédiction pour que le voyage se passe bien.

Un émissaire pour une Mitsva


Les amis et les proches confieront à la personne qui va partir de l’argent à remettre à la Tsédaka dans son lieu de destination : ainsi cette personne sera considérée comme un émissaire pour une Mitsva et sera protégée. On stipulera que l’argent peut être échangé dans la monnaie du pays.


Le “Kaf Ha’haïm” tranche que si personne ne le charge de transmettre de l’argent à la Tsédaka, le voyageur mettra de côté une certaine somme en s’engageant – “Bli Néder”, “sans en faire le vœu”, - à remettre cet argent à la Tsédaka. Il dira qu’il donne cette somme pour le mérite de Rabbi Meïr Baal Haness.

Prendre avec soi son Talit et ses Tefilines


On emportera son Talit et ses Téfilines, même pour une courte absence et on ne comptera pas emprunter ceux des autres. En effet cela risque d’empêcher le prêteur ou l’emprunteur de prier avec la communauté ; par ailleurs le nœud du Téfiline de la tête risque de n’être pas ajusté correctement.

Emporter des livres de Torah


Le Rabbi insistait pour que chacun emporte toujours avec soi, dans sa valise ou sa voiture, une boîte de Tsédaka et un “‘Hitat” (les livres de ‘Houmach, des Tehilim (Psaumes) et du Tanya) ainsi qu’un livre de prières : ils constituent une protection pour le conducteur et ses passagers.


Rabbi Yéhouda Ha’hassid a écrit dans son “Testament” que, si possible, une fois qu’on est sorti de la maison, on évitera d’y retourner et on demandera à une autre personne d’apporter l’objet qu’on aurait oublié ; si c’est pour une Mitsva ou s’il n’y a personne pour rendre ce service, on pourra retourner.

Prendre à manger


C’est une Mitsva d’emporter à manger, même pour une courte distance, si possible du pain. On emportera également un verre avec lequel on se lavera les mains rituellement avant de manger le pain.

Feiga Lubecki (d’après Rav Eliezer Wenger)