Sefer Hamitsvot

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

30 'Hechvan 5783 / 11.24.2022

Cours N° 190

Mitsva positive N° 72 :
Il s'agit du commandement nous incombant d'offrir un sacrifice gradué [selon l'état de fortune du coupable] pour certaines fautes déterminées. Voici les fautes pour lesquelles on doit offrir ce sacrifice: impureté par rapport au Temple ou aux objets sanctifiés, celui qui a juré de faire ou de ne pas faire quelque chose ou a prêté un [faux] serment lors d'un témoignage. Si quelqu'un, s'étant rendu impur par l'une des principales sources d'impureté (ainsi que nous l'avons expliqué dans l'introduction à l'ordre Taharoth), est entré involontairement au Temple, c'est ce qu'on appelle l'impureté par rapport au Temple; si l'on mange involontairement des aliments sanctifiés, ce qui constitue l'impureté par rapport aux objets sanctifiés; si l'on fait un vœu et qu'on néglige involontairement de l'accomplir; si l'on fait un faux serment, lors d'un témoignage, involontairement ou délibérément; dans chacun de ces cas, l'on doit offrir ce que l'on nomme un sacrifice gradué [littéralement: dont la valeur monte et descend], ainsi qu'Il a dit: "Si une personne commet un péché, en ce qu'adjurée par la voix d'un serment, [quoique témoin d'un fait qu'elle a vu ou qu'elle connaît elle ne le déclare point et se trouve ainsi chargée d'une faute]; ou si quelqu'un touche à quelque objet impur... et il se trouve ainsi souillé... il l'a ensuite appris et est devenu coupable; ou si quelqu'un, par un serment échappé à ses lèvres... et s'est ensuite reconnu coupable... et il offrira pour son délit... que si ses moyens ne suffisent pas... si ses moyens ne vont pas jusqu'à..."
Ce sacrifice est appelé "à caractère gradué", car il n'est pas fixe selon sa catégorie mais il est parfois de telle sorte et parfois de telle autre, selon les moyens du coupable qui doit présenter l'offrande.
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le Traité Keritoth et dans le Traité Chevou'oth.