La veille de la circoncision, le père de l’enfant reste éveillé toute la nuit et étudie la Torah afin de protéger le bébé.
On amène des enfants près du berceau du bébé : ils réciteront à son chevet le “Chema Israël” ainsi que les douze versets et paroles de nos Sages que doit apprendre par cœur chaque enfant juif.
On accorde le privilège de tenir l’enfant pendant la circoncision à une personne respectée, mais pas deux fois dans la même famille.
Lors du repas qui suit la cérémonie, le père de l’enfant récite un Maamar (discours ‘hassidique) à propos de la Brit Mila.
On inscrit l’enfant à l’école juive le jour de la circoncision en versant une contribution à l’école ou la Yechiva. De même, on lui achète une lettre dans le Séfer Torah des enfants (se renseigner auprès du Beth Loubavitch).
Le prénom juif du petit garçon n’est révélé qu’après la Brit Mila. (Pour une fille, le père annonce son prénom lorsqu’il est appelé à la Torah - le lundi, jeudi ou Chabbat suivant la naissance).
On souhaite aux parents de mériter d’élever leur enfant (garçon ou fille) “LeTorah, Le‘Houpa Ou LeMaassim Tovim” (pour l’étude de la Torah, le mariage et les bonnes actions).
Dans de nombreuses communautés, la mère allume une bougie supplémentaire chaque vendredi après-midi pour “éclairer le Mazal” de l’enfant.
Avant même que l’enfant ne parle, on prononce pour lui les bénédictions sur la nourriture et les prières courantes. On lui fait aussi mettre chaque jour une pièce à la Tsedaka.
F. L. (d’après Rav Yossef Kolodny)