C'est une Mitsva pour chaque Juif de racheter son fils, premier-né de son épouse (Exode 13). D.ieu décida que les descendants de la tribu de Lévi – qui n’avaient pas fauté – remplaceraient les premiers-nés. Les détails de la cérémonie du «Pidyone Habène» (rachat du premier-né) sont mentionnés dans Nombres 18 (15. 16). Cette Mitsva s'accomplit le trentième jour de la vie de l'enfant, même s'il n'a pas encore été circoncis pour raison de santé. Si cette date a été dépassée, la Mitsva peut se réaliser par la suite.
Si le père n'a pas du tout accompli cette cérémonie, l'enfant devra se racheter lui-même, à l'âge adulte.
Le père déclare au Cohen qu'il désire racheter son fils et lui donne cinq " Selaïm " d'argent (soit 102 grammes d'argent pur).
Il est d'usage de célébrer cette transaction au début d'un repas de fête, après la bénédiction sur le pain. Immédiatement après le rachat, le Cohen récite la bénédiction sur une coupe de vin puis bénit l'enfant avec la bénédiction sacerdotale.
Le fait de participer à ce repas de rachat du premier-né enlève l'obligation d'observer 84 jeûnes pour d'éventuelles fautes.
On ne rachète pas l'enfant s'il est né par césarienne ou si l'un des parents est Cohen ou Lévi. Il en va de même si la naissance a eu lieu par césarienne ou a été précédée d’une fausse-couche.
Tout premier-né qui n’a pas été racheté le 31ème jour peut se racheter lui-même après sa Bar Mitsva.
Le «Pidyone Habène» peut avoir lieu avant la Brit Mila (circoncision) si celle-ci a du être repoussée pour raison de santé.
F. L. (d’après « Le’haïm »)