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Samedi, 15 novembre 2014

  • Hayé Sarah
Editorial

 Valeur qui monte

Vivre une période de bouleversements est toujours une aventure. On l’a dit : avec les soubresauts de la finance et de l’économie mondiales, ce sont aussi bien des certitudes qui se sont, pour beaucoup, effondrées. C’est aussi une vision particulière d’un certain progrès matériel éternel vers des lendemains dorés pour le plus grand nombre qui a vu son estimation subir une brutale décote. Des conséquences sur les nations, les entreprises et les hommes, il est partout question et la morosité générale d’atteindre des niveaux inaccoutumés. Certes, libre à chacun de se réfugier dans une gamme de sentiments allant de la mélancolie à la sinistrose. Libre à chacun de choisir de mettre son esprit et son âme à l’unisson de ce qu’il perçoit du monde, comme en une unanimité de la grisaille. Mais n’existe-t-il pas un autre chemin ?

Il faut sans doute définir ce que devrait être cette voie différente. En premier lieu, elle devrait conduire à retrouver cette confiance indispensable à la vie collective et individuelle. En second lieu, elle ne saurait constituer sentier de fuite. En d’autres termes, elle ne peut pas être une voie d’oubli du monde ou de repli sur soi mais elle doit être voie d’ouverture et de conscience donnant tout à voir en rejetant au loin la tristesse ou le renoncement. D’une certaine manière, si le chemin existe, il doit être presque tout et son contraire… Cependant, un élément incontournable doit le caractériser. Il doit être marqué d’un sens absolu de la vérité. Sans elle, il ne serait qu’un essai parmi d’autres, bientôt abandonné comme les autres. Avec elle, il est à même de réconcilier ces contraires apparents. Reste à indiquer sa nature.

Et si l’étude de la Torah était la réponse. Sagesse Divine, éternelle par nature, d’une indépassable Vérité, d’une inépuisable profondeur. Ouverte sur le monde et ses interrogations matérielles, allant jusqu’au plus profond de l’homme et lui faisant redécouvrir, avec son humilité de créature, sa propre grandeur d’être pensant, elle est ce Texte aux facettes infinies qui donne, tout à la fois, message, sens et clé de décryptage. Ne semble-t-il pas manquer aujourd’hui comme une mise en perspective des choses ? Ne convient-il pas d’abord de l’entreprendre ? L’initiative n’en appartient-elle pas à chacun ? Peut-être est-il encore plus nécessaire à présent de redécouvrir l’héritage qui ne nous avait jamais abandonné ? Pas comme un retour en arrière ou un renfermement, comme une brillante et confiante avancée.

Etincelles de Machiah

 La voix et les mains

Le texte de la Torah (Gen. 27 : 22) enseigne : «La voix est celle de Jacob et les mains sont celles d’Esaü ». Sachant que Jacob représente le peuple juif et que Esaü est l’ancêtre de l’empire romain, les Sages donnent à cette phrase un sens plus profond. Quand on entend la «voix de Jacob», celle de la Torah, disent-ils, alors les «mains d’Esaü», sa force matérielle, n’ont aucun pouvoir. Mais, quand la voix de la Torah s’affaiblit, les mains d’Esaü peuvent l’emporter.

Cette idée se concrétisa à l’époque de la destruction du Temple. C’est ce que dit le prophète Jérémie : «Pourquoi la Terre a-t-elle été perdue ? Car ils ont abandonné Ma Torah». En notre temps, par l’étude renforcée de la Torah, nous pouvons donc annuler la cause de l’exil et ainsi amener la Délivrance.

(D’après Likoutei Si’hot, vol. III – Parachat Toledot) 

Vivre avec la Paracha

 ‘Hayé Sarah: Ce que la mort ne peut tuer

La Paracha ‘Hayé Sarah («la vie de Sarah») commence par le récit de la mort de Sarah qui joue un rôle important dans le récit qui suit. Cela soulève une question évidente : pourquoi cette portion de la Torah s’intitule-t-elle «la vie de Sarah» ?

On peut y répondre sur la base du commentaire de nos Sages (Taanit, 5a) : «Yaakov notre Patriarche ne mourut pas». Bien qu’il fût pleuré et enterré, ses descendants perpétuent son héritage spirituel. Et c’est donc ainsi que Yaakov est toujours vivant.

Il en va de même pour chaque individu. C’est le contenu spirituel de notre vie, et non notre existence matérielle, qui est fondamental. Si l’existence physique est limitée, cela ne concerne pas la dimension spirituelle.

Tel est le message caché dans le nom de cette Paracha : l’ «arbre» spirituel de Sarah continue à donner ses fruits longtemps après la fin de sa vie. Les éléments principaux de cette portion : l’acquisition de la Cave de Ma’hpélah, la mission d’Eliézer pour trouver une épouse pour Its’hak et le remariage d’Avraham et sa paternité d’autres enfants constituent le travail spirituel de l’esprit de Sarah.

Concentration et focalisation

Qu’est-ce qui constitue l’essence du service divin de Sarah ? Elle était l’épouse d’Avraham. Elle nourrissait son potentiel, s’assurant qu’il se développât de la façon la plus productive possible.

Avraham dispensait sa bienveillance sans compter, offrant l’hospitalité à tous les voyageurs, même à ceux qui se prosternaient devant la poussière collée à leurs propres pieds (Rachi, Beréchit 18 :4). Il donnait avec générosité, sans se préoccuper de savoir si son influence laisserait une marque durable. Sarah, par contre, (et tout particulièrement après la naissance d’Its’hak) cherchait à concentrer l’influence de son mari. Elle essayait de la diriger vers ces récipiendaires qui lui donneraient expression dans la sainteté.

Ce mode de comportement se retrouve dans la progéniture d’Avraham. Il enfanta de nombreux enfants. Sarah, quant à elle, n’eut qu’un fils, Its’hak. La générosité illimitée d’Avraham alla jusqu’à le faire envisager qu’Ichmaël était méritant. Ainsi, après que D.ieu lui eut annoncé la naissance imminente d’Its’hak, il pria : «Qu’Ichmaël vive devant Toi». Et par la suite, bien que D.ieu lui eût dit : «Je garderai Mon alliance avec (Its’hak) comme lien», Avraham affectionnait toujours Ichmaël et désirait l’élever dans sa maisonnée.

Ce fut Sarah qui demanda : (Beréchit 21 :10) : «Renvoie cette servante et son fils car (il)… n’héritera pas avec mon fils, avec Its’hak». Sarah avait compris que tous les membres de la maisonnée d’Avraham devaient être des individus dont la conduite reflétait l’héritage spirituel d’Avraham.

Erets Israël, notre héritage

C’est sur cette base que nous pouvons apprécier à sa juste valeur l’influence de Sarah sur les événements décrits dans la suite de la Paracha. Avraham avait déjà reçu en promesse Erets Israël, mais cette promesse devait encore se réaliser. C’est par l’acquisition de la Cave de Ma’hpélah, clairement associée à Sarah, qu’une partie d’Erets Israël devint d’abord un héritage éternel pour le Peuple Juif. Pour la première fois, la nature spirituelle de notre Terre Sainte trouvait son expression concrète.

Il existe également une dimension plus profonde. Nos Sages statuent (Erouvin 53a) qu’Adam et ‘Hava, ancêtres de toute l’humanité, sont aussi enterrés à Ma’hpéla. C’est ainsi qu’avant-même l’enterrement de Sarah, la Cave de Ma’hpéla avait un lien avec l’humanité en tant qu’entité. La mise en terre de Sarah en ce lieu, en continuation de cette attitude dont elle fit montre tout au long de sa vie, établit que ce site est l’héritage exclusif du Peuple Juif.

Une épouse pour Its’hak

De la même façon, en ce qui concerne le mariage d’Its’hak et de Rivkah, ce fut parce que les vertus morales de Sarah se retrouvaient chez Rivkah qu’elle fut chérie par Its’hak. Quand il vit que ses bougies brûlaient d’un Chabbat à l’autre, que sa pâte levait avec une bénédiction particulière et qu’une nuée de gloire couvrait sa tente, qu’il sut que la vie de sa mère ne s’était pas interrompue. C’est alors qu’ «Its’hak fut consolé».

Plus encore, tout le récit du voyage d’Eliézer et son choix de Rivkah renvoient à l’initiative de Sarah, assurant que la femme choisie pour Its’hak servirait de canal approprié pour les bénédictions de la maisonnée d’Avraham. C’est pour cette raison qu’Eliézer, serviteur dévoué et diligent disciple d’Avraham, essuya un refus quand il proposa sa propre fille comme parti pour Its’hak. La femme d’Its’hak devait être issue des mêmes racines que celles qui avaient rendu possibles le destin spirituel et la bonté dont faisaient preuve Avraham et Sarah.

L’héritier d’Avraham

Le dernier élément de la Paracha lui-même, le fait qu’Avraham donna naissance à d’autres enfants, montre l’influence de Sarah. Car bien qu’Avraham eût ces autres enfants, «il donna tout ce qu’il possédait à Its’hak» (Beréchit 25 :4). A ces enfants, «il donna des cadeaux et encore de son vivant, il les envoya vers l’est, vers les terres orientales, loin de son fils Its’hak» (Béréchit 25 : 5).

En réponse à l’influence perpétuelle de Sarah, Avraham démontrait ainsi qu’il considérait Its’hak seul comme son unique héritier.

Bien plus, Ichmaël lui-même reconnut cette distinction et à l’enterrement d’Avraham, il donna la préséance à Its’hak bien qu’il fût l’aîné. En concédant que c’était Its’hak qui devait enterrer Avraham, il soulignait le fait que c’était Its’hak qui perpétuait l’héritage d’Avraham.

Telle était la contribution de Sarah. Quand Ichmaël s’était vanté d’être l’aîné et donc de mériter une double part dans l’héritage d’Avraham, c’était elle qui avait assuré qu’il comprenait que le seul héritier était Its’hak.

Une influence pérenne

Le nom Sarah est associé en hébreu avec le mot srarah qui signifie «domination». Et en effet, l’œuvre de la vie de Sarah fut de montrer la suprématie de l’esprit d’Avraham et de révéler que le but de son existence était d’exprimer cet esprit. Sa mort ne mit pas fin à son influence. Comme l’indiquent les événements relatés cette semaine, son «arbre» continue à fructifier ; elle était en possession de la vie véritable.

Les actes que nous accomplissons dans la vie agissent sur autrui. Ainsi le bien que déverse une personne sur sa famille et sur son environnement crée une dynamique continue vers le bien. Et cette dynamique se perpétue après que la personne a quitté ce monde, aide à intensifier le bien et la vertu dans le monde, jusqu’à la venue de l’Ere de la Rédemption, où ces forces imprégneront toute existence.

Le Coin de la Halacha

 Qu’est-ce qu’un Mikvé ?

Toute communauté juive est tenue de construire un Mikvé, un bain rituel avec un bassin contenant de l’eau de pluie, selon des lois très strictes. Un Mikvé moderne est très propre, chauffé et équipé de salles de bains accueillantes.

Ce Mikvé sert à l’accomplissement des lois de la Pureté familiale et assure une vie de famille harmonieuse basée sur la pureté et la sainteté. De nombreux livres et fascicules permettent d’étudier ces lois, de nombreux cours sont dispensés à ce sujet, en particulier aux jeunes filles et jeunes gens avant leur mariage.

La femme mariée qui n’a jamais respecté ces lois est tenue de les apprendre et de les accomplir au moins une fois dans sa vie, même si elle est déjà âgée : ainsi, par effet rétroactif, elle apportera la pureté dans son foyer, la pureté à ses enfants et même ses petits-enfants et augmentera la protection du peuple juif où qu’il se trouve.

Le respect des lois de la pureté familiale affecte la santé physique, morale et mentale du couple et des enfants qui naîtront ou qui sont déjà nés.

La construction d’un Mikvé passe avant la construction d’une synagogue, d’une école, d’une boucherie, d’un cimetière… On a le droit de vendre un Séfer Torah pour la construction d’un Mikvé.

F.L. (d’après Rav Shmuel Bistritzky – Hamitsvaïm Kehil’hatam)

Le Recit de la Semaine

 Le carnet d’adresses

Il y a quelque temps, j’attendais le bus pour rentrer à Jérusalem. Un ‘Hassid de Belz, venu de Belgique, s’assit à côté de moi et nous avons commencé à bavarder.

- Je vois que vous êtes un ‘Hassid du Rabbi de Loubavitch. Je voudrais vous raconter une histoire qui m’est arrivée personnellement !

(Son histoire était tellement digne du Baal Chem Tov qu’il ne manquait que le cocher et le carrosse…).

Il venait de Belgique ; ce qui lui était arrivé s’était passé il y a plus de trente ans mais pour lui, c’était comme si c’était arrivé la veille !

- En tant que responsable de la supervision rabbinique, je m’étais rendu à Cordoue en Espagne pour vérifier la production d’huile cachère pour Pessa’h. Je pris une chambre dans un hôtel situé près de l’ancien ghetto ; j’avais emporté des boîtes de conserves cachères.

Le premier soir, alors que je rentrai de l’usine, je remarquai qu’un homme que je pris pour un Arabe me regardait : j’ai l’habitude de cela car généralement, je ne passe pas inaperçu avec ma barbe et mes longues Péot. Mais il scrutait mon visage de plus en plus intensément et se mit à me suivre. J’avoue que je commençai à m’inquiéter : il y avait justement eu plusieurs attentats antisémites un peu partout dans le monde et son attitude était pour le moins troublante. Je me rendis rapidement dans ma chambre pour l’éviter.

Le lendemain matin, alors que je me préparai à sortir pour aller au travail à l’usine, j’attendais le taxi qui devait m’emmener mais je remarquai que l’homme en question se tenait encore près de moi et qu’il semblait vouloir s’approcher de moi. J’entrai prestement dans un magasin d’antiquités à côté de l’hôtel et fis semblant de m’intéresser aux objets en vente, parmi lesquels je remarquai immédiatement un parchemin un peu brûlé, de fait un morceau d’un Séfer Torah ! J’expliquai au propriétaire ce que cela représentait, que c’était un objet sacré et qu’il ne fallait pas le profaner davantage. Par chance, quand je sortis de la boutique, mon taxi était arrivé et j’étais donc à l’abri de cet homme étrange.

Quand je rentrai à l’hôtel ce soir-là, j’aperçus cet homme assis sur le canapé dans le lobby, comme s’il attendait quelqu’un. Quand j’entrai, il me dévisagea de nouveau avec insistance et j’en devins nerveux. Je ne pouvais pas faire grand-chose. Je ne parlai pas espagnol et il n’y avait dans tout l’hôtel qu’une seule personne qui parlait français mais je ne savais pas comment expliquer rationnellement mes craintes. Tout ce que je pouvais faire, c’était me cloîtrer dans ma chambre mais avant que j’aie eu le temps de monter dans ma chambre, l’homme fut soudain appelé au téléphone. Il se leva sans remarquer qu’il avait oublié son carnet d’adresses sur le canapé. Comme j’étais très inquiet, je n’eux pas de scrupules à ramasser ce carnet sans que personne me remarque et je montais innocemment dans ma chambre.

Nerveusement, je feuilletai le carnet et y trouvai plusieurs numéros de téléphone avec des adresses en Irak, en Turquie et au Kurdistan. Mais, à la dernière page, je vis quelque chose qui me laissa pantois : collée avec un scotch se trouvait une photo du Rabbi de Loubavitch !

Que faisait la photo du Rabbi à Cordoue, un endroit sans doute vide de Juifs ? Et qui était cet homme dont le carnet contenait la photo du Rabbi ? Pourquoi essayait-il de me suivre ? Et plus important : se pouvait-il que cet homme soit un Juif ?

En tous cas, je n’avais plus de raison d’être inquiet. Même s’il n’était pas juif, je me dis qu’un homme qui porte la photo du Rabbi dans sa poche ne devrait pas vouloir me tuer. Sans doute cet homme avait-il voulu me parler mais n’avait pas osé car, soupçonneux, j’avais gardé mes distances…

Le lendemain matin, avant que je ne parte pour l’usine, je le revis. Il semblait chercher quelque chose frénétiquement. Je savais bien ce qu’il cherchait mais j’étais en retard et je n’avais pas le temps de lui parler. Le soir, quand j’arrivais, il était toujours à la recherche de son carnet. Je me dirigeais droit vers lui et l’accostais en français :

- Vous cherchez quelque chose ?

Mais il répondit poliment que tout allait bien. J’insistai :

- Si vous me répondez, je pense qu’on pourra s’arranger…

- Que voulez-vous savoir ? demanda-t-il.

- Qui êtes-vous et d’où venez-vous ? Etes-vous un Arabe ou un Juif ? continuai-je, bien décidé à faire redescendre la tension de ces derniers jours.

Il n’avait pas très envie de me répondre, murmura qu’il avait beaucoup voyagé ces derniers temps… Je décidai d’aller droit au but :

- Je sais que, dans le carnet que vous avez perdu, il y a une photo du Rabbi de Loubavitch !

- Vous l’avez retrouvé ?

- D’abord vous me répondez : qui êtes-vous et que faites-vous ici !

- D’accord mais à condition que vous ne me demandez pas mon nom et je ne vous demanderai pas le vôtre ! Vous connaissez le Rabbi ?

- Oui, répondis-je, j’ai même déjà reçu deux billets d’un dollar de sa main et je suis en admiration devant lui !

- Bon. Voilà, je suis juif et j’ai servi en tant que vice-consul américain en Irak. Il y a deux ans, le Rabbi m’a convoqué pour une entrevue privée et m’a demandé d’utiliser mes liens diplomatiques pour remplir plusieurs missions dans des pays arabes. Et nous avons été en contact depuis pour un certain nombre de missions. Je vous donne un exemple : une fois, le Rabbi m’a donné un bout de papier où il avait dessiné la carte d’un certain endroit à la frontière entre l’Irak, la Turquie et le Kurdistan. Il me dit que là-bas se trouvait un Mikvé (bain rituel) qui présentait certains problèmes de Hala’ha qu’il détailla. Il me demanda de me rendre là-bas et de procéder aux réparations !

Or, je savais avec certitude que dans cette ville, il n’y avait absolument aucun Juif ! J’ai osé poser la question au Rabbi : «Pourquoi réparer le Mikvé alors qu’il n’y a aucune famille juive dans la région ?». Mais le Rabbi était déterminé : «Faites ce que je vous dis et si ce n’est pas exactement comme je vous ai dit, contactez-moi !».

J’y suis allé, j’ai trouvé le Mikvé et j’ai procédé aux réparations comme il l’avait recommandé. J’en avisai le Rabbi par la suite et il me remercia. Mais cela restait pour moi un mystère. Puis j’appris que le gouvernement d’un des pays voisins avait envoyé un groupe de familles juives exactement à l’endroit où se trouvait ce Mikvé absolument cachère – à leur disposition !

Le Rabbi de Loubavitch avait aussi utilisé ma valise diplomatique pour apporter des objets de culte aux Juifs de ces pays. Bien entendu, c’était très dangereux et, pour me protéger, je portais toujours cette photo du Rabbi sur moi. Au fait, savez-vous où se trouve mon carnet ?»

Reb Yinon HaKohen Roth - Jérusalem

Traduit par Feiga Lubecki