Imprimer cette page

Semaine 4

  • Yitro
Editorial
Une date au mépris du temps

Certaines dates ne passent jamais. Le temps ne les fait pas s’effacer. Au contraire, avec le déroulement des années, elles s’enfoncent plus profondément dans les consciences, acquièrent une consistance différente, marquant les cœurs et les âmes avec une présence plus forte. Il n’est pas toujours facile de ressentir une telle idée de façon concrète; le 22 Chevat en est l’illustration immédiate.
22 Chevat 5748 (1988), c’est le jour où la Rabbanit ‘Haya Mouchka Schneerson, l’épouse du Rabbi, quitta ce monde. Les souvenirs sont encore présents de ce jour et de ceux qui suivirent mais cette date dépasse une telle évocation. Le nom de la Rabbanit, ‘Haya - qui signifie “vivante”- et Mouchka – qui veut dire “parfum” - est en lui-même porteur d’enseignement. Elle se nomme ainsi “’Haya” comme pour dire que son message défie le temps et “Mouchka” pour indiquer qu’il s’étend au-delà de sa source et imprègne tout ce qu’il touche.
Nous vivons un temps où l’on s’interroge parfois: quelle est ma place dans le monde, quel est mon rôle ? L’évolution des choses ayant souvent rejeté les modes d’interprétation traditionnelle, les références qui avaient fondé les sociétés, les questions existentielles – du “qui suis-je ?” au “pourquoi moi ?” – résonnent de manière plus lancinante que par le passé. C’est justement en de tels moments que le 22 Chevat montre sa grandeur. C’est alors que la vie et l’exemple de la Rabbanit ‘Haya Mouchka révèlent à tous leur caractère précieux. De fait, l’abnégation et le souci de l’autre associés à un souci constant de discrétion et d’intériorité ont été ses caractéristiques majeures. Cette quadruple dimension a construit une structure morale, intellectuelle, spirituelle que le temps ne peut remettre en cause.
C’est ce qu’affirment ce Chabbat les femmes réunies en congrès à New York. Déléguées du Rabbi, au côté de leur mari, dans tous les pays du monde, elles savent ce qu’elles incarnent et la responsabilité qu’elles portent. Elles sont des femmes de sagesse et d’action, dignes héritières du 22 Chevat. Elles nous transmettent tout cela en partage.
Etincelles de Machiah
Par le mérite des femmes vertueuses

Le Midrach (Yalkout Chimoni sur Ruth, Remez 606) affirme : "les générations ne seront libérées que par le mérite des femmes vertueuses de chaque génération". Cet enseignement, qui s'applique à la venue de Machia'h, concerne également la libération d'Egypte (traité du Talmud Sota 11b). Or, celle-ci ayant culminé avec le don de la Torah au mont Sinaï, les femmes eurent la préséance sur les hommes à ce moment. C'est ainsi que Moïse s'adressa prioritairement à elles. Il en va de même pour le temps de Machia'h. Comme la Délivrance interviendra grâce au mérite des femmes juives, c'est elles qui seront également au premier rang quand il s'agira de recevoir les enseignements plus profonds de ce nouveau temps.
(D'après Séfer Hasi'hot 5749 , vol. I, p.239)
Vivre avec la Paracha
Yitro : Ne rien faire

Au troisième mois de l’Exode des Enfants d’Israël de la terre d’Egypte, en ce jour-là, ils arrivèrent au désert du Sinaï… Et Israël campa là, devant la montagne (Chemot 19: 1,2).

“En ce jour-là” était le premier Sivan de l’année 2448 depuis la Création (1313 avant l’ère commune), six semaines après l’Exode. Six jours plus tard, la nation entière d’Israël se tenait au pied du Mont Sinaï quand D.ieu se révéla à elle et lui donna la Torah. Depuis lors, nous célébrons la fête de Chavouot comme “le temps du Don de Notre Torah”.
Le dix-neuvième chapitre de Chemot décrit la dernière semaine des préparatifs pour la révélation sinaïtique.
1er Sivan: le jour où nous arrivâmes au Sinaï: “Moché ne dit rien du tout au peuple Juif, car ils étaient fatigués du voyage”.
2 Sivan: à l’aube, Moché monta sur le Mont Sinaï. Il rapporta le message suivant de D.ieu: “Vous avez vu ce que J’ai fait en Egypte, et comment Je vous ai portés sur les ailes des aigles et vous ai conduits Moi-Même. Vous serez pour Moi un royaume de prêtres et une nation sainte”.
3 Sivan: D.ieu ordonne à Moché de clôturer la montagne, marquant les limites où tout le monde devra se tenir quand D.ieu Se révélera sur la montagne et donnera la Torah: Moché peut s’approcher davantage que Aharon, qui lui peut être plus proche que les Cohanim (prêtres), et ces derniers peuvent se tenir plus près que le peuple..
4 Sivan: Le Peuple Juif reçoit l’injonction de se purifier et de se sanctifier en préparation au Don de la Torah, en interrompant les relations conjugales et en s’immergeant dans un Mikvé.
5 Sivan: Moché construit un autel au pied de la montagne et scelle l’alliance entre D.ieu et Israël.
Le Peuple entier proclame “tous les commandements de D.ieu, nous les ferons et nous les écouterons (comprendrons)”.
6 Sivan: le Don de la Torah.

Un vide mystérieux
La Révélation du Sinaï marqua le point culminant et l’accomplissement de l’Exode. Depuis le moment où Moché leur avait rapporté les paroles de promesse de la Rédemption, le Peuple Juif avait attendu la Révélation sinaïtique. Car Moché leur avait promis davantage qu’une évasion de l’Egypte et de leurs “travaux forcés dans le mortier et les briques”. Il leur avait promis la libération ultime: la libération de leur propre mortalité, la libération des limites et de la matérialité de l’existence. Il leur avait promis une vision de la réalité divine et la possibilité d’incorporer son infinité et son éternité dans leur vie. Il leur avait promis la Torah de D.ieu.
A la lumière de ce qui précède, les événements, ou plutôt les “non événements” du 1er Sivan sont très difficiles à comprendre. C’était le jour où “Moché ne dit rien du tout au Peuple Juif, puisqu’ils étaient fatigués de leur voyage”. Mais la nature humaine est d’une constitution telle que plus l’on s’approche d’un moment que l’on attend avec impatience, plus l’on devient empressé et bouillant. Pourquoi donc, après six semaines d’anticipation et de préparation au grand jour, tout devait s’arrêter tout simplement parce que le peuple était “fatigué de son voyage”?

Le silence de l’esprit juif
Regardons de plus près ce que nous dit la Torah des faits et gestes du Peuple Juif, le jour en question, le premier Sivan. “Au troisième mois de l’Exode des Enfants d’Israël d’Egypte, en ce jour-là, ils arrivèrent dans le désert du Sinaï. Ils étaient venus de Rephidim et étaient arrivés dans le désert du Sinaï, et ils campèrent dans le désert; et Israël campa là, devant la montagne ”.
Dans son commentaire sur ces versets, Rachi souligne l’utilisation grammaticale inhabituelle du singulier Vayi’han (“et il campa”), plutôt que l’attendu pluriel Vaya’hanou (“et ils campèrent”), puisqu’il s’agit de tout le Peuple Juif. Rachi explique que la Torah désire nous informer que “ils campèrent comme un seul homme, avec un seul cœur, contrairement aux autres campements qui avaient été marqués de discordes et de querelles”.
“Tous les autres campements” (il y en eut quarante-deux, comme cela est relaté dans le 33ème chapitre des Nombres) étaient-ils donc semés de querelles et le Sinaï fut-il la seule exception pacifique?
Mais les “discordes et les querelles” qui caractérisaient le campement juif ne doivent pas être comprises seulement dans le sens négatif. Les divergences d’opinion n’émergent pas forcément de l’égoïsme et de l’animosité; elles peuvent également provenir d’une sincère quête de la vérité et d’un désir de réaliser pleinement son potentiel individuel. En fait, quand elles ne sont pas marquées par de l’égocentrisme, les divergences et différences d’opinion peuvent s’avérer positives et constructives.
Néanmoins, ce qui était acceptable, voire désirable, dans les quarante et un autres campements, aurait été intolérable à Sinaï. Car une part importante de notre préparation à recevoir la Torah était (et reste) l’éradication de toutes les différences dans l’approche et la compréhension.
La raison peut en être mieux saisie si l’on examine les différences entre les études de la Torah pré-sinaïtique et post-sinaïtique. Il faut savoir que même avant Sinaï, la Torah était étudiée et observée: Chem, le fils de Noa’h, dirigeait une académie de l’étude de la Torah avec son arrière petit fils Ever; les patriarches Avraham, Its’hak et Yaakov établirent des Yechivot pour y étudier la Torah et tout au long de l’exil égyptien, la tribu de Lévi (qui n’était pas soumise à l’esclavage) s’occupait d’étudier la Torah. Ainsi le Don de la Torah n’était-il pas la révélation d’un document secret et complètement inconnu. Qu’arriva donc-t-il réellement au Sinaï ?
Avant Sinaï, l’intellect était l’outil par lequel on explorait les profondeurs de la Torah. D.ieu avait investi Sa sagesse dans des mots et des idées compréhensibles à l’esprit humain lequel œuvrait pour les appréhender et les ingérer, dans la mesure de ses capacités. Puisque chaque esprit est unique à la fois dans ses forces et ses faiblesses, la portée et la profondeur de l’étude de chaque étudiant différait. De toute évidence, aucun esprit n’était capable d’absorber l’intégralité de la Torah, la connaissance infinie de D.ieu ne pouvant être absorbée dans la finitude de l’esprit humain.
En effet, au Sinaï, D.ieu nous donna Sa Torah. Et tout entière. Il choisit de nous donner l’ensemble de Sa sagesse, quelles que soient les limites de notre intellect. A ce moment-là, Moché et le plus simple des Juifs furent égaux: égaux dans leur incapacité à appréhender l’essence de la sagesse de D.ieu avec les forces de leur propre cerveau et égaux dans ce que D.ieu leur avait donné cette compréhension comme un don, dans ce qu’Il avait “inséré” l’infinité de Sa sagesse dans le plus simple des versets de la Torah, dans la bouche du plus simple des Juifs.
Pour se préparer au Don de la Torah à Sinaï, le Peuple Juif devait faire abnégation totale des talents et facultés individuelles. Les Juifs devaient faire la transition entre une appréhension active de la Torah à une soumission passive devant un don d’En-Haut.
Ainsi le 1er Sivan, jour où les juifs arrivèrent à la destination où ils recevraient la Torah fut loin d’être un jour sans événement. Bien au contraire, ce fut un jour de préparation intense, impliquant une activité jamais vue: établir un camp qui serait celui “d’un seul homme, avec un seul cœur”; non seulement atteindre un consensus sur un cours d’activité unique (“un seul homme”), mais aussi abandonner chacun son approche individuelle, son regard et son intuition spécifiques pour aller vers une réceptivité singulière (“un seul cœur”), ce qui représentait le pré-requis essentiel au don divin de la Torah.
C’était le “voyage le plus fatigant”. Ce n’était pas le voyage physique depuis Rephidim qui les avait épuisés mais la transition psychologique entre six semaines d’active préparation à une entière passivité. En ce jour, “Moché ne leur dit rien du tout” et sa non-verbalisation de l’ordre du jour fut sa plus forte articulation: transcender sa compréhension individuelle de la Torah et faire de soi-même “un réceptacle vide” pour recevoir ce que D.ieu donnerait.

Le retour à soi
Après ce grand “non-événement” du 1er Sivan, vinrent cinq jours d’intense préparation au Sinaï.
Initialement, la limite et l’individualité de l’esprit sont des obstacles pour recevoir l’essence infinie et intangible de la Sagesse divine. Mais une fois que nous nous œuvrons pour recevoir la Torah de D.ieu, nous devons “réactiver” nos facultés individuelles pour pouvoir absorber et assimiler ce que nous avons reçu. Une fois encore, des différences vont émerger. Moché, Aharon, les prêtres et l’ensemble du peuple ont chacun ses frontières clairement démarquées. Tous prendront l’essence de la Torah qu’ils recevront également, et chacun l’appliquera à sa propre vie avec les outils de sa propre connaissance et de sa propre expérience.
Le Coin de la Halacha
Pourquoi la perruque est-elle préférable au foulard ou au chapeau pour couvrir les cheveux d’une femme mariée ?

Dès son mariage, une femme juive doit se couvrir tous les cheveux en tout lieu (pas seulement à la synagogue) et à tout moment (pas seulement Chabbat) et ceci, même après un veuvage ou un divorce.
Selon tous les décisionnaires, et pas seulement selon le Zohar, aucun cheveu ne doit dépasser, que ce soit à la maison ou au-dehors. La Guemara affirme que Kim’hit a mérité que ses sept fils soient des Cohanim Guedolim, des grands-prêtres, grâce au fait que même les murs de sa maison n’ont jamais vu ses cheveux. (Le Rabbi de Loubavitch ajoute que, si jamais une femme disait vouloir se contenter d’avoir des fils simplement “Cohen” et non “Cohen Gadol”, qu’elle sache que si une femme a la possibilité d’élever des enfants pour qu’ils soient Cohen Gadol, c’est la preuve que telle est sa mission et, si elle ne fait pas tous les efforts dans ce sens, elle ne remplit pas son rôle et n’accomplit pas la volonté du Créateur).
Le meilleur moyen de couvrir ses cheveux, tout le temps, est de porter la perruque.
Il est évident que le foulard, même s’il est mis correctement, a tendance à glisser et à découvrir les cheveux; même celle qui se promet de faire attention est obligée de remarquer que, effectivement, le foulard glisse et, même si elle veille à le remettre en place, elle sera restée quelques instants avec des cheveux découverts.
Quant au chapeau,
1) souvent il ne recouvre pas tous les cheveux
2) il a également tendance à glisser, ce qui oblige la femme à toujours rajuster sa coiffe.
Le fait qu’une perruque embellisse la femme qui la porte n’est pas contraire à la Torah : en effet, il est recommandé à une femme de plaire à son mari et, d’autre part, d’influencer les autres femmes à respecter les lois de la Torah en soignant son apparence extérieure.

F. L. (d’après Rav Chalom Dovber Halévy Wolpo)
De Recit de la Semaine
Chez Loubavitch, on ne demande pas deux fois !

C’est une anecdote que raconte Rav Yéhouda Leïb Groner, un des secrétaires du Rabbi :

A New York, habitait une famille qui avait des liens de parenté avec le Rabbi et son épouse; ces personnes utilisaient ces liens pour tout demander au Rabbi: contrairement à la coutume, ils ne transmettaient pas leurs questions au secrétariat mais passaient par la Rabbanit ‘Haya Mouchka, l’épouse du Rabbi: ils lui téléphonaient et elle se chargeait d’en parler au Rabbi.
Un jour, cette famille fut confrontée à un problème médical grave: les médecins affirmaient qu’il fallait opérer la mère le plus rapidement possible. Les enfants téléphonèrent à la Rabbanit pour qu’elle demande au Rabbi s’il convenait de procéder ou non à cette opération. La réponse du Rabbi fut claire: “Ne pas opérer!” La Rabbanit transmit ces mots à ses cousins éloignés et ceux-ci effectivement refusèrent l’opération en espérant que leur mère se remettrait rapidement par d’autres moyens.
Non seulement la situation ne s’améliora pas, mais la patiente vit son état empirer de façon dramatique. Les médecins, perdant patience, se mirent à accuser les enfants d’agir de façon inconsidérée. Impressionnés par les arguments des praticiens, les enfants téléphonèrent encore une fois à la Rabbanit en donnant vraiment tous les détails et les conclusions alarmistes des médecins. Celle-ci répliqua: “Chez Loubavitch on ne demande pas deux fois!”
Les cousins, angoissés, insistèrent auprès d’elle, mais celle-ci resta ferme dans sa décision: une fois que le Rabbi a exprimé son opinion, on ne doit pas redemander.
Le lendemain, les cousins follement inquiets rappelèrent encore la Rabbanit, elle refusa à nouveau; cependant, comprenant leur désarroi, elle eut une idée: si, de lui-même, le Rabbi évoquait le problème et demandait des nouvelles, elle lui raconterait leur conversation et verrait quelle serait sa réaction. Mais elle insista qu’elle ne ferait qu’exposer la situation et, qu’en aucun cas, elle ne demanderait une seconde fois.
Quand le Rabbi rentra chez lui ce soir-là, de lui-même il demanda à son épouse des nouvelles de cette famille, ce qui était tout à fait inhabituel. La Rabbanit, fidèle à sa promesse, raconta au Rabbi combien ses cousins étaient inquiets. Le Rabbi réagit avec fermeté: “Je leur ai bien dit qu’il ne fallait pas procéder à l’opération”. La Rabbanit comprit qu’il n’était pas content de la démarche et de l’insistance de ces cousins; le Rabbi lui demanda de les rappeler et d’insister pour qu’ils ne procèdent pas à l’opération. Bien entendu la Rabbanit se hâta de leur téléphoner pour transmettre cette seconde affirmation.
Quelques jours plus tard, elle reçut encore un coup de fil de ses cousins. Ils expliquèrent que la situation de leur mère ne faisait qu’empirer, la pression des médecins devenait insoutenable car ils les obligeaient maintenant à signer une décharge. La Rabbanit répéta qu’il ne convenait pas de poser une question deux fois mais ajouta que, comme la dernière fois, si le Rabbi en parlait de lui-même, elle lui raconterait.
Encore une fois, exactement de la même manière, quand le Rabbi rentra chez lui ce soir-là, il demanda à la Rabbanit des nouvelles de ces cousins. En entendant le compte-rendu de la situation, le Rabbi dit qu’ils devaient contacter un médecin qui accepterait de soigner la malade par des piqûres. La Rabbanit se hâta de transmettre à ses cousins ce message et, après bien des efforts, ceux-ci parvinrent à trouver le médecin adéquat, dans un autre hôpital: ils durent beaucoup insister car, comme ses confrères, ce docteur n’était absolument pas persuadé que c’était la bonne méthode.
Il se passa à peine deux jours et déjà la patiente se sentit mieux. Les médecins notèrent que sa situation s’améliorait. De jour en jour, elle reprit vie: bien entendu, les cousins tenaient la Rabbanit informée de ses progrès quotidiennement. Au bout de vingt jours, les médecins, stupéfaits, signaient son bon de sortie. Quand la Rabbanit apprit qu’elle avait pu quitter l’hôpital, elle s’empressa joyeusement d’en informer le Rabbi. Celui-ci répondit alors par une phrase inhabituelle: “Quand la question m’est parvenue, j’ai vu que si elle montait sur la table d’opération, elle n’en redescendrait pas...”.
J’ai écouté avec attention cette histoire. Bien plus qu’une histoire supplémentaire sur le Rabbi, j’ai appris ce qu’est une ‘Hassida du Rabbi…

Arié Samit
traduit par Feiga Lubecki