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Semaine 52

  • Vayigach
Editorial
Le jour des livres

Des livres ? Tout cela pour des livres ? C’est ainsi que, parfois, les grandes histoires commencent. C’était un 5 Tévèt et cette semaine en marque le 23ème anniversaire : les tribunaux américains saisis décidèrent que des ouvrages anciens, dérobés de la bibliothèque du Rabbi pour être revendus à des collectionneurs, devaient bien être restitués au Rabbi et aux ‘hassidim comme un trésor éternel. Ces livres ont, bien sûr, retrouvés leur place dans ce qui est la bibliothèque du mouvement ‘Habad, ouverte aux chercheurs du monde entier, si riche en textes de judaïsme de toutes les époques et en ouvrages originaux qu’elle est un lieu de référence et d’approfondissement. Ce sont tous ces livres que, au péril de sa vie, le précédent Rabbi de Loubavitch emmena avec lui en sortant de Russie. C’est ainsi d’un véritable jour de victoire qu’il s’agit. Victoire de la sainteté d’une vision sur les intérêts particuliers. Victoire de la justice sur la cupidité. Victoire des livres comme un jour de fête.
C’est alors que revient notre interrogation. Certes, les livres sont, par nature, une chose précieuse. A plus forte raison lorsqu’il s’agit, comme c’est le cas, de livres attachés au cœur même du judaïsme, de sa pensée, de sa mystique… Il est également clair que, ces ouvrages ayant été rassemblés par le précédent Rabbi puis transmis au Rabbi pour le bien de tous, un détournement revêtait un caractère d’une particulière gravité. Pourtant, faire de la rectification d’événements négatifs – comme il en existe tant, pourrait-on dire – un « jour de fête » ? Il faut ici partir à la découverte de l’idée. Car elle est importante et concerne chacun.
Ces livres possèdent une âme. Ils sont comme les porteurs de quelque chose qui dépasse le sublime assemblage de papier et d’encre que nos yeux observent. A l’époque où les faits arrivèrent, le Rabbi se montra bouleversé par le forfait et la joie, lors de la libération des livres, fut à la mesure de l’émotion. Puis un enseignement essentiel retentit : libérer des livres, c’est en permettre l’étude. Les ramener à leur demeure – une bibliothèque – c’est les offrir au monde. C’est ainsi qu’une phrase modela alors les consciences : « Le Rabbi, pas plus que les livres, ne s’appartient pas ; il appartient aux ‘hassidim. » Décidément, ces livres ont une âme et celle-ci est en nous, une partie de nous-mêmes. Peut-il y avoir une plus belle raison de se réjouir et d’espérer ?
Etincelles de Machiah
Sur le mont des Oliviers

Le prophète Zacharie (14 : 4), parlant de la venue de Machia’h, déclare : «Et Ses pieds se tiendront en ce jour sur le mont des Oliviers». «L’huile», qui signifie généralement «huile d’olive», représente traditionnellement la sagesse. Cela fait référence au service de D.ieu fondé sur l’intellect et renforcé par le plaisir qui découle de la compréhension. Les «pieds», inversement, font allusion au service divin fondé sur la soumission à D.ieu. Ainsi le verset cité, «les pieds se tiendront… sur le mont des Oliviers», manifeste la supériorité du service de D.ieu fondé sur la soumission, le don de soi sur celui qui a la compréhension pour base. En effet, le premier est infini alors que le deuxième est limité à la portée de l’intellect humain, aussi grand soit-il. Au temps de Machia’h, l’infini montre sa grandeur.
(d’après Likoutei Si’hot, vol. I, p. 103) H.N.
Vivre avec la Paracha
Vayigach : Inspirer le changement

Faire jaillir un potentiel
Dans son Sidour, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi écrit :
Avant de prier, il convient de dire : «Voici, j’accepte sur moi le commandement positif : ‘aime ton prochain comme toi-même’».
Montrer de l’amour à son prochain prépare l’homme à intensifier sa relation avec D.ieu. Car un engagement sincère envers toute l’humanité requiert un véritable altruisme et c’est là l’approche qui devrait caractériser notre relation avec D.ieu. Mais pourquoi nous en demande-t-on la déclaration verbale ? Pourquoi l’accent n’est-il pas placé sur la réflexion à propos de cette idée plutôt que sur des mots ?
On peut avancer qu’au niveau de l’essence, l’unité existe dans tout notre peuple : «Ils sont tous complémentaires et partagent un Père». Grâce à cette racine commune dans le D.ieu unique, tous les membres d’Israël sont appelés ‘frères’ dans le sens plein du terme».
Pourtant, trop souvent, cette unité ne se manifeste pas dans les relations qu’entretiennent les hommes entre eux. En prononçant ces mots à haute voix, nous activons ce potentiel, lui donnant une expression concrète, des mots.
L’importance de cette déclaration dépasse, et de loin, ces quelques mots mesurés. L’objectif en est qu’un acte conduise à un autre, dans un cycle qui s’auto-régénère et nous motive à exprimer notre amour pour nos prochains et réciproquement. Faire une déclaration de principe ouvre un chemin pour que s’expriment nos sentiments profonds, avec l’intention que ces sentiments se manifestent dans des actions en faveur d’autrui.

Une force unificatrice
Le même cheminement se retrouve dans la Paracha de cette semaine. Vayigach signifie «et il s’approcha». Yehouda s’approcha de Yossef. Mais ce mouvement vers son frère avait pour Yehouda un but autre qu’un simple rapprochement physique. Rachi explique que Yehouda dit à Yossef : «que mes mots puissent pénétrer dans tes oreilles», en d’autres termes, il désirait initier une véritable communication.
Le geste de Yehouda eut des répercussions extraordinaires. Le récit poursuit «Yossef ne put plus se retenir». Après des années de séparation, les frères s’enlacèrent, s’embrassèrent et s’exprimèrent librement. Les fils de Yaakov revinrent chez leur père portant la nouvelle que Yossef était toujours vivant et Yaakov descendit en Egypte pour le rejoindre, rétablissant l’unité parmi tous les Juifs.

De l’intérieur vers l’extérieur
La spirale amorcée par l’approche de Yehouda envers Yossef eut des ramifications plus grandes. Le Zohar comprend leur union comme symbolisant le rapprochement entre le monde matériel et le monde spirituel.
En effet, par essence, le monde en général forme «un» avec D.ieu. C’est là le sens de la phrase : «D.ieu est un» que l’on prononce dans la récitation du Chéma. Cela ne signifie pas simplement qu’il y a un D.ieu unique, mais que toute existence forme «un» avec Lui. Néanmoins, l’unité qui domine la création ne se révèle pas ouvertement. Bien au contraire, le monde apparaît comme existant à partir d’une collection d’entités diverses.

Exprimer l’unité profonde qui existe entre les hommes sert d’élément catalyseur pour parvenir à l’unité dans le monde en général, lui permettant de servir de moyen d’expression à la vérité spirituelle. C’est ce qui apparaît dans la conduite de Yaakov et de ses fils en Egypte. Bien que s’installer dans ce pays impliquât une descente en exil et que l’Egypte fût un pays dont la dépravation morale était suprême, ils y établirent un modèle de vie orientée vers la spiritualité. Le Pharaon leur accorda la meilleure partie de la terre, leur promettant : «le meilleur de l’Egypte sera vôtre».
Yaakov et ses fils utilisèrent au mieux cette opportunité. En fait, expliquent nos Sages, ce furent les meilleures années de Yaakov. Tout au long de sa vie, il avait cherché à exprimer les valeurs spirituelles dans les réalités quotidiennes d’une vie ordinaire. En Egypte, lui fut donnée l’occasion d’accomplir cet idéal.

Découvrir l’identité
L’importance de ce qui précède ne se cantonne pas aux époques où la Présence Divine apparaît ouvertement. Bien au contraire, le récit commence par l’obscurité la plus absolue. Yehouda ignorait qu’il s’adressait à Yossef. Il pensait être face au vice roi égyptien et qu’il devait l’implorer pour qu’il laisse Binyamin en liberté alors que le benjamin se trouvait dans une situation compromettante. Malgré la faiblesse de sa position, Yehouda avança en direction de l’unité et c’est cette approche qui permit la révélation que derrière ce maître de l’Egypte se cachait Yossef.
De la même façon, aujourd’hui, bien que les Juifs puissent avoir besoin de l’autorité des nations pour leur sécurité, ils doivent prendre conscience qu’est en cours une subtile dynamique intérieure. Ce n’est pas un Egyptien qui détermine notre destinée : «les cœurs des rois et des officiers sont entre les Mains de D.ieu». C’est D.ieu, et non les puissances du monde, Qui contrôle le destin de notre peuple en tant qu’entité et de chaque individu en particulier.
Notre conduite et notre choix des priorités doivent se structurer de la même manière. En imitant l’exemple de Yehouda et en aspirant à l’unité, à l’intérieur de notre situation présente, nous pouvons initier une séquence qui mènera à l’expression manifeste de la nature divine de notre monde.
Durant son voyage vers l’Egypte, Yaakov eut une vision au cours de laquelle D.ieu le rassura : «Ne crains pas la descente en Egypte». Il lui promit : «Je descendrai en Egypte avec toi et Je m’assurerai que tu en remonteras». Bien que Yaakov ait pris conscience de ce qu’il pourrait réaliser en Egypte, il était réticent à l’idée de ce déplacement. Car la prospérité en exil, même si elle est utilisée pour créer un modèle d’existence spirituelle, n’est pas le but de la vie juive.
La véritable vie d’un Juif se trouve en Erets Israël et plus particulièrement dans l’Erets Israël comme elle existera à l’Ere de la Rédemption. Telle est la promesse que reçut Yaakov de D.ieu : ses descendants seraient sauvés d’Egypte et vivraient en Erets Israël avec Machia’h.
Pourquoi alors entreprit-il ce voyage ? Parce qu’il avait compris que la Rédemption doit être apportée par le service divin qu’accomplit l’homme. L’établissement d’une société orientée vers la spiritualité dans une prospérité matérielle donne à l’individu un avant-goût de la Rédemption et prépare le monde à un temps où cette Rédemption sera manifeste. La vie de Yaakov en Egypte avait ce but.
Le thème de la Rédemption est également souligné par la Haftara qui évoque la réunion future entre Yossef et Yehouda : «Je prendrai les enfants d’Israël parmi les nations… et Je les conduirai vers leur propre terre. J’en ferai une nation unique sur la terre… Il n’y aura plus deux nations, divisée entre deux royaumes», et la promesse : «Et Mon serviteur David sera leur prince à tout jamais», car à l’Ere de la Rédemption, l’aspiration altruiste pour l’unité recevra la prééminence qu’elle mérite.
Le Coin de la Halacha
Comment prend-on soin des livres de Torah ?

Selon les décisionnaires, on peut accomplir de nos jours l’obligation d’écrire un Séfer Torah (un rouleau de la loi) en achetant des livres de Torah (en hébreu ou en tout autre langue) qui seront la base de l’étude.
On prendra soin de toujours mettre les livres à l’endroit. Si on voit un livre à l’envers, on le retournera. Cela arrive souvent lorsque de jeunes enfants prennent des livres et ne savent pas encore les remettre en place.
On ne place aucun objet sur un livre de Torah. Si on empile des livres, on placera le ‘Houmach (l’un ou l’autre des cinq livres de la Torah écrite) au sommet.
On ne s’assoit pas sur un banc ou un lit sur lesquels se trouvent des livres de Torah à moins que ceux-ci ne soient surélevés, par exemple sur une boîte.
On ne laisse pas un livre ouvert quand on est obligé d’en interrompre l’étude. On ne pose pas non plus un livre à l’envers pour garder la page : on insèrera plutôt un marque page ou une feuille de papier dans le livre que l’on refermera, par respect.
On n’utilise pas un livre de Torah pour s’abriter du soleil, ou comme éventail, ou encore comme marque page dans un autre livre.
On n’utilise pas un livre de Torah pour redresser des papiers tordus ; on n’insère pas d’argent ou de papiers importants dans ces livres pour les cacher. On peut néanmoins se servir d’un papier comme marque page ou insérer un papier sur lequel on prendra des notes après l’étude dans ce livre.
On n’utilise pas un livre de Torah pour se cacher ou pour cacher ce qu’on est en train d’écrire, comme les élèves le font couramment en classe.
La couverture usée et détachée d’un livre de Torah n’est pas jetée mais placée dans un endroit où on la garde soigneusement (Guéniza) avant de l’enterrer.
Sur la page de garde, avant d’écrire son nom, on écrira : «LaHachem Haarets Oumeloa» («la terre et tout ce qu’elle contient appartiennent à D.ieu»).

F. L. (d’après Rav Eliézer Wenger)
De Recit de la Semaine
Le «dollar pour celui qui en a besoin»

Quand Rav Nir Gavriel – le Chalia’h, représentant du Rabbi – dans le quartier Florentine de Tel-Aviv, se dirigea vers sa synagogue ce jeudi-là, il remarqua sur son téléphone portable qu’il avait reçu plusieurs appels en absence, provenant du même numéro inconnu.
Il avait un programme chargé ce jour-là et allait mettre son téléphone sur silencieux pour ne répondre qu’après la prière mais celui-ci sonna encore, toujours le même numéro inconnu. Il décida de répondre : le jeune homme, à l’autre bout du fil, semblait désespéré. Il avait obtenu le numéro de Rav Nir d’un ami et il attendait devant la porte, encore close, du Beth ‘Habad, l’arrivée du Rav. Celui-ci pressa le pas et arriva quelques instants plus tard pour trouver un jeune homme presque en pleurs. Il se présenta, invita le visiteur à entrer à l’intérieur et l’écouta : ce jeune homme s’était marié quelques semaines plus tôt et maintenant son épouse devait subir une grave opération. Elle s’était plainte de maux de gorge mais les médecins avaient diagnostiqué… une tumeur maligne ! Ils avaient accepté de repousser l’opération pour un mois après le mariage mais le délai était maintenant expiré. Attendre plus longtemps pourrait être fatal. L’opération était prévue pour le lundi suivant.
Que fait un Juif quand il entend une histoire aussi poignante ? Rav Nir offrit ses vœux de bon rétablissement, reprit le numéro de téléphone du jeune homme, lui prodigua conseils, réconfort et encouragement, l’assura qu’il prierait pour lui et enverrait un fax au «Ohel», sur le tombeau du Rabbi, à New York. Mais il avait le cœur lourd… «Oui, certainement s’écria-t-il à ce moment. Le Rabbi va vous aider !»
Rav Nir pria avec encore davantage de concentration, puis entreprit sa «tournée» habituelle. Tout autour du Beth ‘Habad, se trouvaient une cinquantaine de magasins dans lesquels il entrait chaque matin pour demander si on n’avait pas besoin de lui pour un quelconque sujet religieux. Mais ce matin-là, il remarqua qu’un nouveau magasin avait ouvert. Il entra, se présenta à la propriétaire, une dame d’une cinquantaine d’années et demanda s’il pouvait lui être utile.
La femme sourit et affirma qu’elle était heureuse de faire la connaissance de l’émissaire du Rabbi, de plus le jour de l’ouverture. Et elle raconta qu’elle avait connu le Rabbi à New York vingt ans plus tôt. A l’époque, elle était encore célibataire.
Elle avait trente ans et ne parvenait pas à trouver celui qu’il fallait. «Par hasard», elle rencontra alors un ‘Hassid de Loubavitch qui lui suggéra de se présenter le dimanche matin au 770 Eastern Parkway : là le Rabbi distribuait à chacun un dollar à remettre à la Tsedaka (charité) et nombreux étaient ceux qui profitaient de l’occasion pour demander conseils et bénédictions.
Le dimanche suivant, elle se rendit donc à Brooklyn, dans le quartier de Crown Heights et fit la queue pendant plusieurs heures. Mais à sa grande surprise, quand elle arriva devant le Rabbi et lui demanda sa bénédiction afin de trouver enfin un mari, le Rabbi lui tendit un dollar en lui recommandant de le donner à quelqu’un qui en aurait besoin et il la bénit en lui souhaitant… un prompt rétablissement et une bonne santé !
Interloquée, elle n’eut pas le temps de protester qu’on la poussait déjà vers la sortie. Elle était persuadée que le Rabbi n’avait pas entendu sa requête : tout ce qu’elle demandait, c’était un mari !
Alors elle décida de retourner le dimanche suivant : cette fois-ci, elle parla d’une voix très forte mais, à sa grande surprise, le Rabbi lui recommanda à nouveau de donner le dollar à celui qui en aurait besoin et lui souhaita un prompt rétablissement !
Un mois plus tard, elle comprit la raison de cette étrange bénédiction. Elle se réveilla un matin avec une douleur au cou. Après plusieurs mois de douleurs de plus en plus pénibles, elle se rendit chez le médecin qui effectua analyses et prélèvements pour établir le diagnostic tant redouté : une tumeur maligne qui devait être retirée.
Quand elle entra dans le bloc opératoire quelques jours plus tard, elle prit avec elle le dollar du Rabbi, son seul espoir. Mais apparemment, cela ne lui fut d’aucune aide ! Son cœur cessa de battre en plein milieu de l’opération et, bien que les médecins réussirent à le faire repartir, ils durent arrêter l’opération en toute hâte et recoudre la plaie alors qu’ils n’avaient enlevé que la moitié de la tumeur. Ils demandèrent même à sa famille de ne pas lui raconter la vérité afin que ses «dernières semaines» se passent dans une ambiance positive.
Mais miraculeusement, quand elle retourna à l’hôpital pour vérifier les résultats de l’opération, la tumeur maligne était devenue bénigne. La patiente s’était complètement et rapidement rétablie, conformément à la bénédiction du Rabbi.
Peu après, elle rencontra celui qui devint son mari.
«C’est une histoire exemplaire, s’extasia Rav Nir. Mais, au fait, possédez-vous encore le dollar que le Rabbi vous avait remis ?»
Oui, elle l’avait encore. Rav Nir lui expliqua alors que, le matin-même, un jeune homme était venu le voir pour sa jeune épouse diagnostiquée justement avec le même problème.
Ravie de pouvoir enfin accomplir la mission que le Rabbi lui avait confiée tant d’années auparavant, la dame demanda à Rav Nir de garder le magasin pendant qu’elle se rendrait chez elle pour lui apporter le précieux dollar.
Effectivement, une demi-heure plus tard, Rav Nir pouvait déjà téléphoner au jeune homme qui se précipita pour venir chercher le dollar qu’il promit de rendre dès que possible.
La suite, vous l’avez devinée. La jeune mariée prit avec elle le dollar durant l’opération, qui réussit mais, de plus, quand on examina la tumeur prélevée, celle-ci s’avéra mystérieusement bénigne…
La guérison de la jeune femme fut célébrée avec faste par un grand Kiddouch dans le Beth ‘Habad.
Comme Rav Nir Gavriel l’avait affirmé, le Rabbi continue de nous aider…

Rav Tuvia Bolton
www.ohrtmimim.org
traduit par Feiga Lubecki