La fête de Chavouot est le moment le plus propice pour tout faire en faveur de l’étude de la Torah et du service divin avec crainte de D.ieu. C’est aussi le moment de revenir à D.ieu en ce qui concerne la Torah sans que l’accusateur spirituel y mette obstacle, comme pendant la sonnerie du Choffar à Roch Hachana et Yom Kippour.

La fête de Chavouot est aussi l’anniversaire du départ de ce monde du Baal Chem Tov, le fondateur du ‘Hassidisme, le 6 Sivan, et du roi David, le lendemain. Un anniversaire de décès n’est pas qu’un simple rappel. En ce jour, l’âme monte de degré en degré et, en particulier pour un de nos Maîtres, cette élévation est infinie. Cela ne concerne pas que le Sage lui-même. Tous ceux qui s’attachent à lui et à l’oeuvre qu’il a accomplie reçoivent en ce jour un « esprit d’En-Haut » qui les accompagne ensuite toute l’année.
A propos du roi David, il est écrit : « Mon coeur est vide en moi ». Il indique ainsi qu’il a effacé de lui tout mauvais penchant qui écarte de D.ieu. C’est cette même qualité qu’il confère à chacun de ceux qui le suivent. Pour cela il faut avancer dans ses voies. Le roi David est l’auteur des Psaumes. En les lisant régulièrement, on se lie à lui et à son oeuvre et on l’accompagne dans ses élévations.
En ce qui concerne le Baal Chem Tov, on sait que, vers la fin de sa vie, il fit en sorte que, dans les mondes spirituels, il put agir pour le monde matériel. Il nous est ainsi rapporté que, pendant les jours de semaine, il était « un tiers en haut et deux tiers en bas » et que, le Chabbat, il était « deux tiers en haut et un tiers en bas ». C’est là un enseignement pour chacun. Même lorsqu’on se consacre à ses occupations quotidiennes, « en bas », on peut également être « en haut ». On peut toujours être lié à D.ieu et à la Torah quoi que l’on fasse et en quelque endroit qu’on se trouve. L’oeuvre du Baal Chem Tov nous en donne la force et nous élève avec lui.