Lettre n° 990

Par la grâce de D.ieu,
26 Nissan 5711,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu votre lettre, en son temps et j’ai également eu de vos nouvelles par le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre fidèlement aux besoins communautaires, le Rav Yossef Weinberg. D’une part, j’ai été satisfait d’avoir de vos nouvelles, mais, d’autre part, j’ai appris avec peine que vous avez des difficultés à vous adapter à votre nouvelle situation, que vous la considérez avec humeur, bien que celle-ci sera uniquement passagère, avec l’aide de D.ieu.

Vous prenez sûrement pour référence la situation de l’endroit duquel vous avez été sauvé et, de temps à autre, vous pensez aux bontés de D.ieu envers tous les Juifs, nous compris, puisque nous avons été épargnés par les terribles événements qui ont décimé les Juifs, ces dernières années.

Concernant votre situation actuelle, il ne fait pas de doute qu’avec le temps, vous pourrez vous organiser pour obtenir la satisfaction de vos besoins matériels et la libération morale. Vous serez alors satisfait de vous même et vous pourrez exercer une influence positive sur votre entourage. Ainsi, il sera évident que vous êtes un Juif et un ‘Hassid, que vous avez eu, pendant de nombreuses années, le mérite de vous trouver en relation avec mon beau-père, le Rabbi.

Vous avez reçu de lui tant de forces, non seulement pour supporter vos propre épreuves, mais aussi pour guider les autres dans l’esprit de la ‘Hassidout. Pour cela, vous devez diffuser les trois amours, celui de D.ieu, celui de la Torah et celui d’Israël. Au sens le plus littéral, vous devez rendre votre vie et celles de votre entourage plus heureuses et plus chaleureuses, pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, en général, conformes à la ‘Hassidout, en particulier.

Vous n’avez donc nullement le droit d’être découragé, du fait des lenteurs. Je suis convaincu que, peu à peu, votre situation va aller en s’améliorant et que vous pourrez m’annoncer de bonnes nouvelles, me confirmer que votre confiance et votre moral se sont affermis, que votre situation matérielle est d’ores et déjà meilleure, qu’elle sera même encore meilleure.

Je vous souhaite tout le bien et je vous exprime ma bénédiction pour que vous puissiez m’annoncer ces bonnes nouvelles, dans tous ces domaines, très rapidement. Bien évidemment, lorsque je me trouverai près du tombeau, je mentionnerai votre nom pour la satisfaction de tous vos besoins. A n’en pas douter, mon beau-père, le Rabbi, invoquera la miséricorde divine afin que vous obteniez tout ce dont vous avez besoin, matériellement et spirituellement.

J’attends de vos bonnes nouvelles.

Vous avez sans doute plus ou moins connaissance de la situation du Judaïsme dans votre ville et vous vous efforcez d’influencer positivement et de mieux connaître ceux que vous contactez, grâce à l’enthousiasme inhérent à la Torah et aux Mitsvot.