Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5711,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre, en son temps et mes nombreuses occupations m’ont empêché d’y répondre jusqu'à maintenant. Et, de fait, vous n’avez nul besoin de ma réponse, puisque vous avez déjà obtenu celle de mon beau-père, le Rabbi, lorsque vous vous trouviez ici.
En tout état de cause, je vous répéterai ce que j’ai déjà dit plusieurs fois.
Vous devez savoir, une fois pour toutes, que la foi n’est pas une notion théorique, mais bien une valeur qui est à l’origine de toute l’existence.
Or, vous avez la foi, sans l’ombre d’un doute et vous croyez que D.ieu dirige le monde. S’Il peut régir un milliard et demie d’hommes, il est clair qu’Il a le moyen, pour ce qui vous concerne, d’accomplir les termes du verset : “ Je l’ai fait et je le supporterai, je souffrirai et je serai sauvé ”.
Pensez donc, D.ieu donne l’assurance que celui qui souffre sera sauvé. Comment pouvez vous imaginer qu’un non Juif de tel ou tel autre pays pourrait empêcher D.ieu de tenir parole, ce qu’à D.ieu ne plaise ?
Imaginez ce qui résulte de tout cela. D.ieu a-t-Il besoin que vous vous préoccupiez de la manière dont Il conduit le monde et apporte une solution à vos problèmes ? Ou peut-être D.ieu peut-Il trouver une issue positive sans que vous ne vous fassiez de soucis ?
Car, au final, vous devez vous rappelez que notre maître, mon beau-père, le Rabbi, vous a accordé sa bénédiction. Or, la bénédiction du Juste se réalise en tout état de cause et ce sera également le cas pour celle qui vous concerne.
Néanmoins, une alternative se présente à vous. Vous pouvez vous faire du soucis, tant que la bénédiction ne s’est pas réalisée, en vous disant qu’elle ne le sera peut-être pas du tout. Et, par la suite, lorsqu’elle se réalisera effectivement, vous serez confronté à un autre tracas. Comment avez vous pu vivre dans l’angoisse pendant tant de temps, inutilement ?
Mais, vous pouvez aussi marquer fortement votre foi et votre confiance en D.ieu, Qui vous conduira sur le droit chemin, exaucera toutes les bénédictions qui vous ont été accordées. Puis, lorsque vous assisterez à leur matérialisation, vous vous direz : “ Comme j’ai bien fait de ne pas être soucieux ! Cette issue positive était réellement une évidence ! Il ne pouvait en être autrement ”.
C’est l’une des significations qu’il faut accorder aux bénédictions que mon beau-père vous a accordées. Bien plus, il s’agit, en l’occurrence, non pas d’une bénédiction, mais bien d’un ordre, celui d’être joyeux, car, avec l’aide de D.ieu, les problèmes qui vous paraissent à ce point insurmontables, disparaîtront. Il n’y a donc pas lieu d’être soucieux. Vous pouvez vous réjouir et mettre en pratique l’Injonction “ Servez D.ieu dans la joie ”.
Je vous souhaite un Pessa’h cachère et joyeux, d’être toujours en bonne santé et heureux. J’attends de recevoir très prochainement de vos bonnes nouvelles.
Vous trouverez ci-joint la causerie de Pessa’h 5703, qui vous intéressera sûrement.