Lettre n° 8524

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Vous avez entendu, de différentes personnes, que de nombreux problèmes, des difficultés surgissent, à l’occasion d’un mariage. Cela ne veut pas dire qu’une telle situation soit la plus fréquente. Bien au contraire, elle ne concerne qu’une faible minorité, dont Rabbi Meïr lui-même ne tiendrait pas compte(1). Néanmoins, tous ceux qui n’ont aucun problème n’en parlent pas du tout(2), car, selon eux, telle(2) est bien la situation normale(2). Se marier est une bonne chose et une nécessité, comme le verset Béréchit 2, 18 l’établit clairement. En outre, on peut observer, dans la pratique(2), que l’on considère avec mépris ceux qui ne sont pas mariés, un jeune homme âgé, une jeune fille âgée. Si vous méditez à votre passé, vous vous apercevrez que vous avez vous-même été sauvé de plusieurs(2) difficultés, d’une manière pratiquement surnaturelle. Et, cette réflexion, si elle est sincère(2), renforcera votre confiance en D.ieu.

A l’inverse(2) de ce qui est écrit dans votre lettre, vous n’avez pas encore fait, jusqu’à maintenant, un effort sérieux(3). Vous n’avez fait que le simuler, y compris par rapport à vous-même. Puis, quand il a fallu agir et prendre une décision, vous vous êtes désengagé, afin de rester libre et sans responsabilité.

Notes

(1) Le Talmud enseigne que : “ Rabbi Meïr tient compte de la minorité ”. Toutefois, en l’occurrence, une telle situation est si rare que lui-même ne la considèrerait pas.
(2) Le Rabbi souligne les mots : “pas du tout”, “telle”, “normale”, “dans la pratique”, “ plusieurs ”, “sincère” et “à l’inverse”.
(3) En anglais dans le texte, “hard”.