[11 Tamouz 5722]
Vous me décrivez l’état de santé de votre épouse et l’avis du médecin concernant sa grossesse. En pareil cas(1), il est bien évident qu’il faut consulter un Rav de votre entourage, tranchant la Hala’ha. Celui-ci vous indiquera l’avis de la Torah, de notre sainte Torah, Torah de vie, sur cette question. En effet, nul ne peut prendre seul sa décision, en la matière.
Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin et les Mezouzot de votre maison, afin d’établir leur conformité à la Hala’ha. Et, votre épouse maintiendra l’usage positif des femmes vertueuses d’Israël, qui consiste, sans en faire le vœu, à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. S’agissant de vos difficultés pour gagner votre vie, nos Sages formulent un bon conseil, qui est bien connu, en la matière(2). Il convient, en la matière, de multiplier sa participation à la Tsédaka et de la donner en plusieurs fois, comme l’explique Iguéret Ha Kodech, au chapitre 21. L’un des moments propices pour cela est chaque matin de semaine, avant la prière, comme l’explique la ‘Hassidout, à propos du verset : “ Et, Lavan se leva tôt le matin ”. Vous consulterez, à ce sujet, l’introduction du Sidour(3). Et, c’est donc à ce moment que vous donnerez quelques pièces à la Tsédaka.
Notes
(1) En cas d’interruption de grossesse.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8279.
(3) De l’Admour Hazaken avec les commentaires de la ‘Hassidout.