Lettre n° 8459

Par la grâce de D.ieu,
7 Tamouz 5722,
Brooklyn,

Au jeune Saadya(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 4 Tamouz, dans laquelle vous sollicitez ma bénédiction. Dans la prière, nous mentionnons également le nom de la mère. En conséquence, vous me préciserez, pour chacun de ceux que vous citez, leur nom et celui de leur mère. De la sorte, on mentionnera chacun d’entre eux près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’indiquez.

Vous évoquez des personnes dont les enfants sont malheureusement décédés. Sans doute leur expliquerez-vous qu’elles doivent respecter, avec encore plus de scrupule, les dispositions et les lois de la pureté familiale. Elles rechercheront donc un Rav, enseignant la Hala’ha, qui leur en fera connaître tous les détails, afin qu’elles les mettent en pratique à l’avenir, dans toute la mesure du possible. Quant à celles qui n’ont pas encore eu la bénédiction d’avoir des enfants, elles respecteront également, d’une manière scrupuleuse, les dispositions et les lois de la pureté familiale. En outre, elles vérifieront si leurs fiançailles n’ont pas eu pour effet d’humilier un Juif ou une Juive(2), de sorte qu’il soit nécessaire de leur présenter des excuses, conformément à la Hala’ha. Par ailleurs, il serait bon que les unes et les autres fassent vérifier leurs Tefillin et les Mezouzot de leur maison, afin de s’assurer qu’elles sont conformes à la Hala’ha. Les femmes respecteront l’usage positif des filles d’Israël vertueuses, qui consiste à prélever de la Tsédaka, avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes.

Vous-même me transmettez ces requêtes et vous êtes un élève de Yechiva. Vous devez donc redoubler d’élan et d’ardeur en l’étude de la Torah et en la pratique des Mitsvot, de la meilleure façon. Outre leur importance intrinsèque, ces pratiques sont aussi le canal et le réceptacle permettant de recevoir la bénédiction de D.ieu en tous ses besoins et pour que soit positivement exaucé le souhait de votre cœur, en ce qui vient d’être dit. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) S. Dahan, de Sunderland, Royaume-Uni.
(2) A qui le mari ou la femme aurait promis le mariage, sans tenir parole.