Par la grâce de D.ieu,
Issrou ‘Hag Pessa’h 5721,
Brooklyn, New York,
A tous les participants au dîner annuel de l’institution
éducative Ohaleï Torah, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de votre célébration annuelle, j’adresse mes vœux et ma bénédiction aux responsables, aux donateurs et aux amis de l’institution éducative Ohaleï Torah. Je souhaite à ce dîner un grand succès, dans tous les domaines.
Nous sommes à l’issue des jours de Pessa’h, qui soulignent et mettent l’accent(1) sur l’éducation des enfants juifs(2). En effet, dès le début de cette fête, on proclame que : “ la Torah mentionne quatre enfants ”. De fait, la Torah se préoccupe de chaque enfant juif, le sage comme celui qui ne sait pas poser de questions. Ces jours sont, en outre, ceux de la période de l’Omer, qui expriment la nostalgie et la soif, éprouvées par chaque Juif(3), de recevoir la Torah et les Mitsvot.
D.ieu fasse que l’influence de ces jours suscite un intérêt accru auprès des participants, des donateurs et des amis de l’institution éducative Ohaleï Torah, les vivifie et leur permette de mettre en pratique, au sein de leur existence, tous ces enseignements, avec des forces accrues et des accomplissements élargis. Ils renforceront et développeront cette école, qui est basée sur les valeurs du sacré et ils lui permettront de former le plus grand nombre d’élèves à l’amour de D.ieu, à l’amour de la Torah et à la pratique des Mitsvot, de la meilleure façon.
A n’en pas douter, D.ieu enverra Sa bénédiction, dans la proportion la plus large, à chacun et à chacune, en tous leurs besoins et en ceux des membres de leur famille, à la fois matériels et spirituels. Avec mes respects et ma bénédiction de réussite,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ On verra le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 472, qui précise : ‘La Torah dit que…’. Et, le Rambam, dans ses lois de la Matsa, chapitre 7, au paragraphe 2, enseigne : ‘Il est une Mitsva de le faire savoir aux enfants, ainsi qu’il est dit…’. Ceci permet de comprendre la formulation du Me’hilta, cité par le Séfer Ha Mitsvot du Rambam, à l’Injonction 157 : ‘Ceci s’applique pour celui qui a un fils’, précision qui, sans cela, semble être superflue. C’est une évidence ”.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ On rappelle ainsi, dans les sphères célestes, que ‘Israël est un jeune homme et Je l’aime’, verset qui s’applique à la sortie d’Egypte, comme l’expliquent les causeries de Pessa’h 5704 et le Sidour du Ari Zal, à propos de l’interrogation du fils ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ On consultera le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 489 ”.