Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5721,
Brooklyn,
A l’attention des membres de la communauté et des
responsables de la maison d’étude de rite Ari Zal, à
Montréal, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, votre lettre du 29 Chevat et j’ai été satisfait d’apprendre que les paroles d’encouragement qui vous ont été adressées par ce Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, ont reçu un accueil chaleureux. J’étais convaincu qu’il en serait bien ainsi. En effet, nos Sages expliquent que : “ Je dors, mais mon cœur est en éveil : je dors en exil, mais mon cœur est en éveil pour la Torah et pour les Mitsvot ”. Je veux également espérer, et cela est essentiel, que la motivation qui en a résulté prendra la forme d’actions concrètes, dans les trois domaines qui ont été si souvent soulignés par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah et l’amour d’Israël.
Nous approchons des jours de Pessa’h et, comme vous le savez sûrement, nos Sages nous rapportent que les six cent mille enfants d’Israël durent quitter l’Egypte tous ensemble. Car, si un seul d’entre eux avait manqué, ce qu’à D.ieu ne plaise, les autres n’auraient pas pu être libérés. Et, cette explication nous délivre un enseignement, surtout pendant les jours de Pessa’h. En effet, nous devons toujours garder présent à l’esprit la nécessité de rapprocher chaque Juif, homme ou femme, jeune ou vieux, de la Torah et du Judaïsme. Il convient d’investir les forces les plus importantes pour y parvenir et, de fait, ceci importe non seulement pour la personne qui est rapprochée de la sorte, mais également pour nous tous.
On peut trouver une allusion à cela au début de Pessa’h. En effet, avant de commencer le Séder, nous faisons savoir et nous annonçons : “ Quiconque a faim, qu’il vienne et qu’il mange. Quiconque est dans le besoin, qu’il vienne et qu’il fasse le Pessa’h ”. Cette déclaration fait référence à la fois à une aide matérielle, au sens simple et à une aide spirituelle. Et, c’est uniquement après l’avoir prononcée qu’on peut dire : “ Cette année, nous sommes ici, l’an prochain nous serons sur la Terre d’Israël. Cette année, nous sommes esclaves, l’an prochain, nous serons libres ”.
Je vous souhaite à tous, de même qu’aux membres de votre famille, un Pessa’h cacher et joyeux. J’espère obtenir de vos bonnes nouvelles, dans tous les domaines. Et, très prochainement, nous obtiendrons l’accomplissement de la requête que nous formulons : “ L’an prochain, nous serons en Terre d’Israël, libres ” avec notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours, Amen. Avec ma bénédiction pour une fête cachère et joyeuse,