Lettre n° 7616

Par la grâce de D.ieu,
6 Nissan 5721,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 3 Nissan, me décrivant votre état d’esprit et les pensées qui vous troublent. Il serait bon que vous consultiez la condamnation de la tristesse qui est formulée par le saint Tanya de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah. Vous en trouverez la référence en consultant l’index qui figure dans l’édition Kehot. Autre point, qui est essentiel, vous méditerez à la Providence divine, au fait que D.ieu protège chacun, qu’Il est l’Essence du bien. Or, “ il est dans la nature de celui qui est bon de faire le bien ”. La conséquence et la conclusion immédiate, selon les termes du chantre d’Israël(1), sont bien : “ l’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de rien, je n’aurai pas peur ”.

De façon générale, il n’est pas bon de perdre votre temps en méditant à votre état d’esprit. Il est préférable d’étudier la Loi écrite et la Loi orale, sans vous fatiguer, jusqu’à ce que votre état s’améliore complètement. Vous m’énumérez les avantages, pour vous, de prier seul(2). Voici ce qu’il convient de faire, en pareil cas. On commence sa prière avec la communauté, puis on la prolonge et on l’achève seul. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin et les Mezouzot de votre appartement, afin de vous assurer de leur conformité à la Hala’ha. Chaque jour de semaine, avant la prière du matin, vous prélèverez quelques pièces pour la Tsédaka. Il serait bon également que vous gardiez les trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, dans la joie et l’enthousiasme, de même que pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,

Notes

(1) Le roi David, dans ses Tehilim.
(2) A la synagogue, mais indépendamment de l’office public.