Lettre n° 6582

Par la grâce de D.ieu,
6 Kislev 5719,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer(1) Ha Cohen,

Je vous salue et vous bénis,

J’étais déjà inquiet de ne pas avoir reçu une lettre de vous, comme à votre habitude, à la veille de Roch ‘Hodech Kislev, mois des miracles et de la délivrance. Mais, il semble que l’explication de ce retard se trouve dans le contenu de votre lettre, que je viens de recevoir, puisque vous y faites allusion à votre état de santé. Vous me faites part de cette amélioration et celle-ci se poursuivra donc jusqu’à ce que vous recouvriez pleinement la santé, à tous les sens du terme. A ce propos, vous consulterez également le discours ‘hassidique de l’Admour Hazaken intitulé Maskil Le Etan, qui est imprimé dans le Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout.

Je vous remercie pour ce que vous dites, à la fin de votre lettre, à propos de votre rêve. De fait, ce mois, le troisième depuis Tichri, correspond au troisième depuis Nissan(2). De la sorte, il réunit la partie révélée de la Torah et sa dimension cachée. Puisse donc D.ieu révéler une triple bénédiction, pour tous ceux qui appartiennent au peuple triple(3), dans les trois domaines que sont enfants, santé et prospérité matérielle, lesquels seront tous satisfaits dans la largesse. En outre, nous sommes dans une année intègre, qui possède un second Adar, comme l’affirme le commentaire de la Michna du Rambam, au traité Ara’hin 9a(4), bien que, pour l’heure, je n’ai pas trouvé un autre avis allant dans le même sens. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, de tout ce qui vient d’être dit,

Notes

(1) Le Rav E. E. Yalles, Rav de Philadelphie. Voir, à son sujet, les lettres n°6349, 6662, 6700, 6752, 6831 et 6986.
(2) Celui de Sivan, du don de la partie révélée de la Torah, s’unifiant ainsi avec sa partie cachée, dévoilée en Kislev.
(3) Cohen, Lévi et Israël.
(4) Qui rapporte l’avis de Rabbi selon lequel l’année intègre dont il est question dans la Torah est l’année solaire, de trois cent soixante cinq jours.