Par la grâce de D.ieu,
11 Mena’hem Av 5718,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Dov Ber(1),
le Cho’het et son épouse, madame Ra’hel,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre, dans laquelle vous me décrivez brièvement la réunion ‘hassidique des jours propices de la libération, les 12 et 13 Tamouz. Bien entendu, il est douloureux de constater, comme vous le faites vous-même, que ces réunions, destinées aux élèves de la Yechiva, se réduisent, pour différentes raisons que l’on peut comprendre. Compte tenu de leur importance, il serait bon de s’intéresser aux moyens d’arranger et d’améliorer une telle situation. Rien ne résiste à la volonté, d’autant qu’au fond de leur âme, ces jeunes gens désirent tout cela, comme l’établissent différents textes de ‘Hassidout.
S’agissant(2) de la préparation des causeries pour les réunions des femmes et jeunes filles ‘Habad, vous pouvez vous servir des “ Conversations avec les jeunes ”, qui sont éditées depuis plusieurs années et comptent déjà plus de trois cents numéros, fournissant une matière riche, surtout si on la travaille et on la développe, dans la mesure du possible, en fonction des participantes. Bien entendu, si la lecture de textes est mal reçue, comme vous l’écrivez, il faut modifier cette pratique, compte tenu de l’importance de l’enjeu. Vous devez faire plusieurs essais, jusqu’à trouver la formule qui convient. Vous penserez à la récompense que D.ieu accorde, en la matière, dont on reçoit les fruits en ce monde et à la satisfaction véritable, c’est-à-dire à la satisfaction ‘hassidique, que l’on conçoit de ses enfants. D.ieu fasse que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit. Avec ma bénédiction de réussite,
Notes
(1) Le Rav D. B. Lewin, de Sunderland, Angleterre. Voir, à son sujet, la lettre n°4299.
(2) Le premier paragraphe de cette lettre, s’adressant au Rav Lewin, est rédigé en Hébreu. Celui-ci, rédigée en Yiddish, s’adresse à son épouse.