Par la grâce de D.ieu,
25 Adar 5718,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me parlez des hommes qui prient dans votre synagogue. Ceux qui souhaitent conduire l’office ne sont pas toujours acceptés par la communauté, pour des raisons importantes. Vous me demandez ce qu’il convient de faire. La décision, en pareil cas, dépend de très nombreux détails et de points spécifiques. Vous devez donc consulter un Rav se trouvant sur place, qui a connaissance de tous ces éléments. Vous vous conformerez à ses instructions.
Je suis surpris par votre affirmation selon laquelle ces personnes portent des Tefillin qui ne sont pas valables. Si l’on sait qu’il en est ainsi, pourquoi ne pas les faire vérifier par un scribe, qui les réparera ou bien les échangera contre celles qui sont valables ? Il est même justifié de consacrer à cela des fonds publics, car “ l’ensemble de la Torah a été comparé aux Tefillin ”. En outre, la finalité de la Mitsva est conforme à l’action qu’elle représente. Or, celle des Tefillin, comme l’explique le Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, est d’assujettir le cœur et l’esprit à D.ieu. L’un et l’autre règnent sur tous les membres du corps et les dirigent, comme l’explique le saint Tanya, au début du chapitre 41.
A cette occasion, je vous rappelle la nécessité de garder les trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, que celles-ci concernent chacun et qu’elles ont un effet propice, en différents domaines. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,