Par la grâce de D.ieu,
10 Iyar 5710,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, le Rav A. H.
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint un fascicule qui vient de paraître. Vous le mettrez sans doute à la disposition du plus grand nombre et le mérite de tous en dépend.
Nous sommes actuellement au milieu de la période de l’Omer. Il est possible de déduire de toute chose un enseignement pour le service de D.ieu. Celui-ci est d’autant plus important qu’il s’agit, en l’occurrence, d’une Mitsva.
Le compte de l’Omer souligne, entre autres choses, à quel point le temps est précieux. C’est pour cela qu’il faut le garder et le compter. Et, si, un jour, on ne le fait pas, ce n’est pas seulement cette journée qui est perdue, mais aussi les jours et les semaines qui la suivent. En revanche, lorsque l’on compte une journée, on peut encore bénir les jours et les semaines à venir.
Et nous bénissons "notre D.ieu", qui est notre force et notre vitalité, "Roi du monde", Qui le dirige. Il peut donc donner et donnera effectivement tout le bien à ceux qu’Il appelle "Mon fils aîné, Israël".
Ceci est vrai pour chacun, mais concerne encore plus clairement ceux qui exercent une influence sur un grand nombre de personnes, dont les actions ont un retentissement sur beaucoup de Juifs. Cet enseignement s’applique tout particulièrement à ceux qui ont su exercer cette influence avec succès. Ceux-là doivent savoir tirer profit de chaque occasion et même en susciter de nouvelles pour renforcer la Torah, le Judaïsme, la diffusion de la Torah et de la ‘Hassidout. Mon beau-père, le Rabbi, a donné l’assurance qu’un effort n’est jamais consenti en vain.
Je conclus en saluant tout ceux qui reçoivent votre influence, en souhaitant un prompt rétablissement à votre épouse et la réussite dans votre mission consistant à répandre la lumière autour de vous.
Rav Mena’hem Schneerson,
Vous trouverez ci-joint deux reçus.