Par la grâce de D.ieu,
8 Tichri 5718,
Brooklyn,
Au jeune Avraham Abish(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’interrogez sur la source des propos de l’Admour Hazaken, dans Iguéret Ha Techouva et également dans Iguéret Ha Kodech, selon lesquels celui qui accède à la Techouva et veut se libérer des jeûnes et des mortifications n’est pas concerné par l’interdiction de donner plus du cinquième(2).
L’Admour Hazaken l’explique lui-même. Il constate que la guérison de l’âme n’est pas moins que celle du corps. Il est dit que “ un homme donne tout ce qu’il possède pour sauver son âme ”. Or, une idée logique constitue bien la source la plus probante, comme l’établit, en particulier le traité Ketouvot 22a.
Vous m’interrogez sur un programme d’étude de la ‘Hassidout. Vous consulterez, à ce propos, les ‘Hassidim âgés de votre entourage. Ils vous guideront, car différents points de détails doivent être pris en compte’, en ce domaine.
Avec ma bénédiction afin d’être définitivement inscrit pour une bonne année,
M. Schneerson,
Note ultérieure : Sdeï ‘Hémed, principes(3) et logique.
Notes
(1) Le Rav A. A. Porouch Glickman, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°4993.
(2) De ses revenus à la Tsédaka, limite qu’il est, d’ordinaire, interdit de dépasser.
(3) A l’article “ logique ”, principe 63, qui se demande si la prise en compte de la logique est une règle de la Torah