Par la grâce de D.ieu,
18 Chevat 5710(1),
Mon beau-père, le Rabbi(2), évoque, dans une de ses lettres(3), le décès de son père. Il écrit que les Justes protègent la terre. Aussi, même après avoir quitté ce monde, "ils n’abandonnent pas leur troupeau et, bien plus, ils se présentent devant le trône céleste, s’adressent au Très Haut et Lui demandent de protéger le peuple d’Israël".
Il est clair que ceci s’applique également à mon beau-père, le Rabbi.
Pour notre part, nous devons maintenir et renforcer notre attachement à lui, avec encore plus de force et de vigueur. Pour cela, il nous faut apprendre ses discours, ses causeries, ses lettres, méditer profondément aux enseignements qu’ils contiennent et aux instructions personnelles que l’on a pu recevoir de sa part.
Ainsi, "nous suivrons le droit chemin qui est le sien et nous adopterons ses pratiques pour l’éternité"(4).
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre est la première que le Rabbi écrivit après le décès de son beau-père, le précédent Rabbi, survenu le 10 Chevat 5710. Elle est l’avant propos d’un fascicule de causeries de Rabbi Yossef Its’hak, édité à l’issue des sept jours du deuil.
(2) Conformément à la Hala’ha, le Rabbi, pendant la première année du deuil, fait suivre la mention du nom de son beau-père de la formule "que je sois l’expiation de son repos". Cette phrase, systématiquement employée, de manière abrégée, ne sera pas mentionnée dans la traduction française.
(3) Le Rabbi note, en bas de page: "Imprimée dans le Séfer ‘Ho’hmeï Israël, paru à New York, en 5684, à la page 33".
(4) Le Rabbi note, en bas de page: "Igueret Hakodech, chapitre 27".