Lettre n° 5398

Par la grâce de D.ieu,
25 Nissan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 20 Nissan et à celles qui la précédaient.

Je suis surpris par ce que vous écrivez, à propos des responsables communautaires des ‘Hassidim et par le fait de critiquer systématiquement ce qui est fait dans la vigne(1) de ‘Habad, en Terre Sainte. D’où ceux qui ont adopté une telle attitude ont-ils pris l’idée de rester les bras croisés, en se disant que, s’ils avaient été chargés de réaliser l’action, celle-ci aurait reçu une élévation particulière ?

Nos Sages disent que “ celui qui peut empêcher…(2) ”. Ils ne demandent pas uniquement de protester contre ce qui n’est pas souhaitable. Ils font allusion, tout autant, à celui qui pourrait agir positivement, mais ne le fait pas. Combien plus est-ce le cas dans le domaine de ‘Habad, puisque chaque accomplissement joue un rôle dans la diffusion des sources(3) à l’extérieur. Il y a là une véritable Mitsva, une Mitsva tranchée de la Torah, non pas d’une portée générale, comme l’étude de la Torah, qui pourtant “ surpasse toutes les autres ”, mais bien un moyen de renforcer et de vivifier la pratique des Injonctions par ceux qui reçoivent ces sources.

De la sorte, on les préserve de différents comportements qu’il convient d’éviter. S’ils n’avaient pas connaissance du luminaire de la Torah, c’est-à-dire de sa dimension profonde qui, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout, ils se permettraient de réaliser de telles actions et, du fait de nos nombreuses fautes, ils trébucheraient même parfois sur des interdits, ce qu’à D.ieu ne plaise. C’est une évidence.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,