Par la grâce de D.ieu,
7 Nissan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce dimanche.
En un moment propice, je mentionnerai le nom de votre père près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’il connaisse la réussite en tout ce qui le concerne. Il forgera sûrement un canal, le reliant à mon beau-père, le Rabbi, qui invoque la miséricorde divine pour lui, en étudiant son enseignement, ses discours ‘hassidiques, en gardant les trois études, qui s’appliquent à chacun et qu’il a instaurées. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues.
Vous me décrivez votre étude et vous me dites que, parfois, vous manquez de constance et d’ardeur. Le Tanya établit clairement qu’il s’agit là d’un stratagème du mauvais penchant, lequel cherche à inciter l’homme en lui affirmant qu’il n’est pas ce qu’il devrait être. Or, même quand le mauvais penchant attaque, l’âme divine de chaque Juif reste fidèle à D.ieu. Tous veulent mettre en pratique la Volonté de Celui Qui donne la Torah et ordonne les Mitsvot. Le Tanya explique longuement tout cela. Le Rambam le cite, plus brièvement, dans la Hala’ha, à la fin du chapitre 2 des lois du divorce.
Il est donc bien clair que tout dépend de votre motivation. Vous disposez de toutes les forces nécessaires pour étudier avec ardeur et constance et, de temps en autre, celles-ci se développent, d’autant que nous nous approchons de Pessa’h, temps de notre liberté. Or, il n’est pas d’autre moyen de se libérer du mauvais penchant qu’en étudiant la Torah.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,