Par la grâce de D.ieu,
11 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Mena’hem Zeev(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos deux lettres et les épreuves(2) qu’elles contenaient. On reconnaît clairement, en celles-ci, l’apport de la ‘Hassidout, y compris chez ceux à qui ne manquent pas la connaissance de la Torah et la pratique des Mitsvot.
En effet, dès le début de cette explication, sont mentionnées la Torah d’Atsilout et celle de Brya, la relation de cette Torah avec l’Attribut de découverte intellectuelle, ‘Ho’hma et celui de l’analyse raisonnée, Bina. On, sait que le premier est dominant en Atsilout et le second, en Brya. Pour autant, il s’agit bien de deux niveaux différents.
Ainsi, la Torah d’Atsilout décrit la Divinité et Ses Noms. En ce monde, “ Il est unifié à Ses lumières et à Ses réceptacles ”. La Torah de Brya, par contre, parle des créatures, comme l’explique le Likouteï Torah, au discours ‘hassidique intitulé : “ De quoi s’entretient-on dans la maison d’étude céleste ? ”.
En chacun de ces stades, on distingue le niveau de ‘Ho’hma, correspondant à l’existence potentielle du fœtus dans la goutte séminale du père, c’est-à-dire à la Loi Ecrite, de celui de Bina, qui est sa différenciation, pendant la gestation de la mère ou la Loi Orale.
Il semble que l’auteur n’ait pas eu conscience de tout cela(3), bien qu’il ait lu les livres de la ‘Hassidout ‘Habad. Mais, il n’y a pas prêté attention. C’est une évidence.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour avoir un joyeux Pourim,
Notes
(1) Le Rav M. Z. Gringlass, de Montréal. Voir, à son propos, la lettre n°4870.
(2) De l’introduction du Rav I. A. Z. Margolis au livre Tsvi La Tsaddik.
(3) Du fait que, pour étayer son explication, il lui ait fallu avoir recours aux notions de la ‘Hassidout ‘Habad.