Par la grâce de D.ieu,
8 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Parmi toutes les nouvelles me parvenant des réunions ‘hassidiques et des rencontres entre les ‘Hassidim se déroulant en Terre Sainte, dans tous les comptes-rendus d’activité, je suis surpris de constater que votre nom n’est jamais mentionné.
Comme vous le savez, nos Sages disent que “ quand on décoche une flèche vers le ciel, elle retombe sur sa pointe ”, ce qui veut dire que vos origines agissent en vous, d’une manière concrète. Bien plus, vous avez été un élève de la Yechiva A’heï Temimim. Or, rien n’est jamais perdu et inutile, dans le monde, a fortiori quand il s’agit d’études dans une Yechiva ‘hassidique, pénétrée de vitalité et de lumière.
Peut-être attendez-vous encore une impulsion, une invitation extérieure. Si c’est le cas, j’en suis très surpris. En effet, nous vivons une époque dont chaque instant est décisif. Il faut donc s’en servir pleinement, dans toute la mesure du possible.
Et, s’il en est ainsi pour chacun, combien plus est-ce le cas pour les jeunes, qui sont emplis d’empressement, ont quitté la Yechiva et la maison d’étude depuis peu de temps et non donc pas encore subi largement l’influence d’un environnement hostile à la Yechiva et à ce que l’on y étudie.
Bien entendu, l’essentiel n’est pas que vous me rendiez compte de ce que vous avez réalisé, mais bien que l’action concrète se fasse. Pour autant, la nature humaine veut que, si l’on sait, d’emblée, que l’on devra faire savoir ce que l’on a réalisé à d’autres, on est conduit à agir avec plus de force, d’ardeur et d’enthousiasme.
En outre, quand on transmet de bonnes nouvelles de tout cela, on provoque la joie et l’on met ainsi en pratique la Mitsva : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, laquelle est “ un grand principe de la Torah ”.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,