Lettre n° 5254

Par la grâce de D.ieu,
7 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du l’issue du Chabbat. Vous faites allusion à la Yechiva Tom’heï Temimim de votre ville. Or, d’après la Hala’ha, comme vous le savez, celui qui se trouve dans un cas de force majeure est, certes, dispensé d’agir, mais, pour autant, il ne peut pas être considéré comme s’il l’avait effectivement fait(1). On peut vérifier concrètement qu’il en est bien ainsi. De même, vous savez que “ la priorité doit être accordée aux pauvres de ta ville(2) ”.

Il est donc bien évident que l’on vous a accordé, d’emblée, les capacités et les forces nécessaires pour agir, en ce domaine et pour obtenir un résultat concret. Il en résulte qu’il n’y a nullement là une situation de force majeure(3) et tout ne dépend que de votre volonté.

Pour autant, on distingue la partie superficielle de la volonté de sa dimension profonde. Or, on peut constater que votre volonté, jusqu’à ce jour, s’est avérée inutile. Sans doute n’avez-vous donc mobilisé que sa partie superficielle. Il faut, en conséquence, introduire sa dimension profonde. De la sorte, il est certain que vous connaîtrez la réussite.

Sans doute profiterez-vous des jours de Pourim, dans votre ville, également pour y diffuser les sources(4) à l’extérieur.

Avec ma bénédiction pour un joyeux Pourim et pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) L’action manque, même si aucun reproche ne peut être formulé, à ce sujet.
(2) Par rapport à ceux d’une autre ville.
(3) L’action est donc nécessaire.
(4) De la ‘Hassidout.