Lettre n° 5229

Par la grâce de D.ieu,
28 Adar Richon 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous m’écrivez que vous ne savez pas ce que je pense de vos actions(1). Or, il est bien clair que toute réalisation menée à bien dans le but de rapprocher le cœur des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux est particulièrement importante, en tout endroit et à toute époque, surtout en notre Terre Sainte et en cette génération du talon du Machia’h(2). Combien plus est-ce le cas quand on apporte le salut, en conduisant de l’obscurité vers la grande lumière.

Toutefois, il existe plusieurs catégories d’actions qui appartiennent au domaine de la sainteté, comme je l’ai maintes fois écrit(3), me basant sur le verset : “ On m’a chargé de garder les vignes, mais, ma propre vigne, je ne l’ai pas gardée ”. Ainsi, la Torah porte elle-même témoignage que celles-ci(4) sont bien des vignes. Pour autant, on est en droit de se plaindre du fait que “ ma propre vigne, je ne l’ai pas gardée ”.

Néanmoins, comme je l’ai déjà écrit, on n’a pas l’habitude d’abandonner ce qui permet de gagner sa vie, avant d’avoir trouvé un autre moyen de subsistance. Il en est bien ainsi, pour ce qui vous concerne.

Vous faites référence à la dîme(5). J’ai déjà écrit(6) à quelques ‘Hassidim que la faculté de la donner en plus de la Tsédaka offerte jusqu’à maintenant ou bien de l’inclure dans ce montant dépend des moyens de chacun. Mais, en tout état de cause, il est bien évident qu’il ne s’agit nullement d’opérer une diminution, sur ce qui a été donné jusqu’à ce jour. Bien au contraire, il faut augmenter, ce qui veut bien dire que, quand quelqu’un vient collecter au profit d’une certaine institution, on ne peut lui dire que l’on donne déjà à la caisse que je gère, car celle-ci a pour objet d’ajouter et non de diminuer. C’est une évidence.

Notes

(1) Qui ne sont pas menées dans le cadre des institutions ‘Habad.
(2) A proximité de sa venue.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4359.
(4) Les autres institutions.
(5) Donnée à la caisse gérée par le Rabbi.
(6) Voir, à ce sujet, la lettre n°5195.