Par la grâce de D.ieu,
27 Adar Richon 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Mi’haël(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’interrogez sur l’écriture des Tefillin de Rabbénou Tam.
Le Kesset Sofer, au chapitre 26 et le Issma’h Moché, sur les récits du Talmud, écrivent que celui qui ne les porte pas lui-même ne peut pas les écrire. Et, le Ot ‘Haïm, au chapitre 34, paragraphe 11, adopte une position rigoriste, en la matière, y compris a posteriori(2).
Il faut consulter également les termes de l’Admour Hazaken, au début du chapitre 239, qui dit : “ Parce qu’elles ne sont rien pour lui ”. En l’occurrence, il n’y a donc pas lieu de s’abstenir d’un tel comportement, sous prétexte que ce serait une marque d’orgueil(3).
C’est bien ce qu’écrit le Meassef Le ‘Hol Ha Ma’hanot, chapitre 39, paragraphe 26, se basant sur les responsa Pneï Mevin.
Notes
(1) Le Rav M. Lipsker, de Meknès, Maroc. Voir, à son sujet, la lettre n°4897.
(2) Si elles ont déjà été écrites. Malgré cela, on ne pourra pas les utiliser.
(3) De faire état publiquement du port de ces Tefillin.