Par la grâce de D.ieu,
17 Adar Richon 5717,
Brooklyn, New York,
A l’attention des dirigeants du réseau(1),
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Quelqu’un(2) m’a rendu visite et nous avons eu une discussion, agréable et amicale, sur les écoles du réseau. Nous avons, en particulier, soulevé les points suivants :
A) Il connaît, bien entendu, les particularités des écoles du réseau et il admet que les enseignants doivent être nommés par les responsables de ‘Habad.
Les divergences d’opinion qu’il y a eu jusqu’à maintenant et les exigences qu’il a formulées avaient uniquement pour but de s’assurer que le corps enseignant aurait une formation pédagogique et, bien entendu, posséderait les qualifications minimales pour enseigner, selon leurs critères, en l’absence desquelles nul ne pourrait, en tout état de cause, exercer en tant que professeur et éducateur.
B) J’ai souligné que l’élément déterminant, parmi les qualités et les capacités d’un enseignant, devait être la crainte de D.ieu.
Il a également accepté cette idée.
C) Il s’est plaint du fait que des professeurs aient été recrutés sans que son administration en soit avertie. Ils en ont eu connaissance plus tard, quand un salaire a été demandé pour ces personnes. Il considère qu’une telle attitude n’est nullement justifiée, qu’elle n’est bonne, ni pour son administration, ni pour l’école.
Bien entendu, j’ai été parfaitement d’accord avec lui, sur ce point. Je lui ai dit qu’il s’agit sûrement de cas exceptionnels, qui n’avaient pas été réellement voulus.
D) Concernant la séparation entre les garçons et les filles, je lui ai dit que nous ne pouvions pas y renoncer, qu’une telle concession, en un endroit, en entraînerait d’autres, dans les écoles ‘Habad de nombreux endroits. Il a accepté cela également.
Il a promis de faire en sorte, par tous les moyens, que le principe de la non mixité des écoles ‘Habad ne soit pas remis en cause. Il a précisé que, si l’on pouvait lui indiquer d’autres écoles de Terre Sainte, affiliées à un réseau religieux d’état, qui ne sont pas mixtes, cela lui simplifierait la tâche.
De même, il serait plus facile pour lui d’expliquer que cette exigence émane de moi. Bien entendu, je lui ai dit qu’il pouvait le dire et que, de fait, il en était bien ainsi. J’ai souligné que ces écoles ne sont pas mixtes, non pas parce qu’elles sont ‘Habad, mais bien parce qu’il doit en être ainsi dans toutes les écoles. Mon avis est très clair sur cette question.
En notre génération orpheline, du fait de nos nombreuses fautes, il ne s’agit pas uniquement d’une question de religion, mais aussi de morale, de pudeur, au sens le plus large. En effet, dans les écoles qui n’appliquent pas ce principe, on peut bien voir ce qui en résulte. Les conséquences négatives sont si nombreuses que, malgré les efforts pour les cacher et empêcher la diffusion de ce qui n’est pas agréable, on parvient, néanmoins, à en avoir connaissance, de temps à autres et celles-ci sont diffusées auprès du public.
Notes
(1) Le réseau des écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte.
(2) Vraisemblablement un haut responsable de l’éducation nationale en Terre Sainte.