Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Richon 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Morde’haï Aharon(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Adar Richon dans laquelle vous faites référence aux journaux éloignés de la pratique et même aux pires d’entre eux, dans lesquels on trouve non seulement des propos s’écartant de la piété, mais même des paroles interdites, dont il convient de se préserver.
Ce qui est clairement établi n’a nul besoin d’être démontré et le Choul’han Arou’h émet une interdiction tranchée de lire des paroles interdites. Il me semble que, dernièrement, des lettres et des appels ont été lancés en ce sens, en Terre Sainte.
Vous m’écrivez, à ce sujet et j’espère donc que vous vous intéressez à l’étude de la ‘Hassidout(2), au sens le plus littéral, en fixant un temps pour apprendre l’enseignement du Baal Chem Tov, de ses disciples et des disciples de ses disciples. C’est de cette façon que l’on peut adopter le comportement judicieux prôné par la ‘Hassidout, car, disent nos Sages, “ grande est l’étude qui conduit à l’action ”.
En toute chose, la bénédiction de D.ieu est nécessaire. Combien plus est-ce le cas pour percevoir la douceur de l’enseignement profond de la Torah. En conséquence, vous ferez sûrement en sorte, à l’avenir, de répandre cette étude en tout endroit où vous exercez votre influence.
D.ieu agit “ mesure pour mesure ”(3), mais en proportion largement accrue. Il permettra donc que vous observiez le fruit de votre effort pour la Torah et pour sa dimension profonde.
Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez bientôt de bonnes nouvelles de tout cela.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous connaissez sûrement les trois études, qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les garderez, tout au moins, à l’avenir.
Notes
(1) Le Rav M. A. Sheinberger, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°2284.
(2) La relation entre le Rabbi et la ‘Hassidout étant une évidence.
(3) De la manière dont on agit envers Lui.