Par la grâce de D.ieu,
11 Adar Richon 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yaakov Yossef(1), le Cho’het,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 4 Adar.
Il est bien évident que ce que je disais du prélèvement de la dîme(2) ne concerne qu’un ajout et non, ce qu’à D.ieu ne plaise, une diminution dans un autre domaine sacré. Cela veut dire que les dons faits jusqu’à maintenant aux différentes institutions ne doivent pas être réduits, à l’avenir, bien au contraire.
Ceci s’applique également aux institutions ‘Habad. En effet, ce qui est versé dans cette “ caisse de notre maître ” sert à différents financements, qui ne correspondent pas nécessairement à ce que ces institutions recevaient auparavant de chaque personne. C’est une évidence.
Celui qui en a la possibilité pourra donc donner la dîme à cette caisse en dehors de tous les autres financements. Celui qui n’en a pas le moyen continuera à donner les montants qu’il inclut dans la dîme(3) et il versera ce qui reste(4) à cette caisse.
A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile de rappeler l’explication bien connue de nos Sages, selon laquelle il ne faut pas donner à la Tsédaka le montant de la dîme calculé avec précision. Il faut y ajouter un certain montant et, de cette façon, on gagne aussi un autre point. On obtient que tout cela ne soit pas considéré comme un vœu, dès lors que l’on ne donne pas toujours le même pourcentage(5). Il n’en est pas ainsi quand la dîme est calculée avec précision.
Vous évoquez l’étude de la ‘Hassidout et, de ce point de vue, toutes les personnes ne sont pas identiques, même si le point commun à toutes est que plus l’étude est intense et mieux c’est. Bien plus, c’est de cette manière que l’on introduit la réussite dans le temps, que l’on comprend mieux qu’au préalable.
Il est aussi un autre point commun à tous. On doit avoir à la fois une étude plus large(6) et une autre, plus approfondie(7). Cette dernière portera sur le texte que l’on voudra, conformément à l’enseignement bien connu de nos Sages, à ce sujet.
Avec ma bénédiction de Mazal Tov et pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav Y. Y. Raskin, de Richon Le Tsion. Voir, à son sujet, les lettres n°684 et 1465.
(2) Pour le donner à la caisse gérée par le Rabbi. Voir, à ce sujet, la lettre n°5229.
(3) Aux autres institutions.
(4) Le solde de sa dîme.
(5) De ses revenus, y consacrant toujours un peu plus de 10%, selon une augmentation variable.
(6) Permettant d’acquérir un grand nombre de notions, sans les approfondir.
(7) Permettant d’approfondir ces notions.