Par la grâce de D.ieu,
5 Adar Richon 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je n’ai pas obtenu de vos nouvelles depuis bien longtemps, depuis votre lettre de la fin du mois de Tévet, qui faisait elle-même suite à une longue interruption.
Vous faites référence aux fautes professionnelles de quelques enseignants, qui n’ont pas une influence positive sur l’étude des élèves.
En pareil cas, la pratique fait la preuve qu’en s’entretenant avec le professeur, d’une manière agréable, quelques fois de suite, on obtient finalement un résultat satisfaisant. En effet, tous les professeurs ont sûrement la crainte de D.ieu. Si vous leur parlez de la mission divine, définie par le Talmud et les Décisionnaires, en particulier les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, fin du premier chapitre(1), il est certain que vous constaterez une évolution positive et que celle-ci se manifestera également dans l’action concrète.
Vous me dites que vous êtes parvenu à ouvrir une cantine(2) et j’en suis satisfait. Vous avez pu également augmenter le nombre des repas qui y sont servis. J’attends le reste de vos bonnes nouvelles, en la matière. En effet, “ grand est le repas partagé, qui rapproche ”. Bien plus, en l’occurrence, le moment du repas est également consacré à l’éducation aux coutumes et aux lois, de même qu’aux comportements de bienséance.
Vous profiterez sûrement de Pourim, qui approche, pour renforcer les liens entre les élèves, les professeurs et, autre point, qui est essentiel, les parents d’élèves, ce qui est directement lié à l’éducation et, en outre, revêt une importance intrinsèque.
Tout cela s’appelle l’éducation, qui est qualifiée de mission sacrée, avec le mérite et la responsabilité que cela implique. Il n’est pas de mots, pour en expliquer la récompense.
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction.
Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Voir la lettre n°5178.
(2) Au sein de la même école.