Par la grâce de D.ieu,
25 Chevat 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
appelé docteur Y. Fusberg,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous faites référence à l’état de santé de cet homme. Je l’ai lue avec plaisir, constatant que, de votre part, vous menez votre action avec chaleur et enthousiasme. Certes, chaque médecin devrait posséder ces qualités, mais beaucoup se contentent d’une relation ordinaire et, même parmi ceux qui s’efforcent d’être chaleureux et enthousiastes, il existe aussi différentes approches. Quand on observe une telle relation positive, on peut donc espérer que celle-ci va aller en se renforçant et qu’elle aura un effet positif sur le patient.
En l’occurrence, vous savez sûrement qu’il y a eu des évolutions, dans l’état de ce patient, selon les informations que l’on m’a communiquées. On vous a sans doute communiqué le contenu de ma réponse selon laquelle, conformément à votre demande, il devait se conformer aux prescriptions des médecins. Je suis en attente d’autres informations et que D.ieu, Qui guérit toute chair et fait des merveilles, fasse qu’elles soient bonnes.
Il est sûrement inutile de vous souligner que les dimensions spirituelles et matérielles sont liées. La médecine reconnaît que la santé physique dépend de la santé morale, non seulement celle de l’âme en général, mais aussi celle de l’âme divine.
En conséquence, j’espère qu’en soignant les patients, vous prenez soin également de ce domaine et vous vous efforcez de guérir leur âme divine, sans vous limiter à leur corps et à leur âme animale. Et, si certains n’en voient pas l’utilité ou même expriment leur opposition, c’est bien la preuve la plus éclatante qu’un tel traitement est encore plus clairement nécessaire.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite en cela également.
Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Vous savez sans doute que j’au vécu en France, pendant quelques années et que je lis le français. Vous pouvez donc m’écrire dans la langue que vous manipulez le plus aisément.