Lettre n° 5157

Par la grâce de D.ieu,
23 Chevat 5717,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre du 1/12, dans laquelle vous me faites part du souhait de votre cœur, celui que D.ieu vous accorde d’autres enfants, en bonne santé, en plus de votre fille, à laquelle D.ieu accordera longue vie. Vous précisez que votre mari ne voulait pas consulter un médecin, afin de déterminer pourquoi vous n’attendez pas d’enfant depuis plusieurs années.

La Torah prône, comme vous le savez, le comportement suivant. D.ieu est le Créateur du monde, Qui le dirige. Il guérit toute chair et accomplit des merveilles. Malgré cela, l’homme doit emprunter les voies de la nature et, selon l’expression de nos Sages, “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ”. Il faut donc en parler encore une fois à votre mari. Vous consulterez, l’un et l’autre, un spécialiste, en la matière et vous vous conformerez à ses prescriptions.

Simultanément, vous devez bien sûr, l’un et l’autre, vous renforcer en ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, respecter, en particulier, les lois de la pureté familiale et de la pudeur, donner de la Tsédaka et prier Celui Qui donne la Torah et les Mitsvot, afin qu’Il exauce positivement le souhait de votre cœur.

Il serait bon de faire vérifier les Tefillin de votre mari et les Mezouzot de votre maison, pour s’assurer qu’elles sont toutes conformes à la Hala’ha. Vous-même respecterez la pratique positive des femmes juives vertueuses, consistant à donner de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes, afin que D.ieu exauce votre requête.

Votre lettre semble indiquer que vous êtes la fille d’un Cohen. Si votre mari, quant à lui, n’est pas Cohen, il serait bon, en plus de tout ce qui vient d’être dit, qu’il ait connaissance du contenu de l’un des traités du Talmud. Il peut, bien sûr, s’agir d’un petit traité, par exemple le traité Kalla.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

N. B. : Vous pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue. Toutefois, mon secrétariat répond dans la Langue sacrée ou bien en Yiddish, mais non en Français.