Par la grâce de D.ieu,
21 Chevat 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
Je fais réponse à votre lettre du 18 Chevat, dans laquelle vous me faites part de ce qui s’est passé, il y a quelques années(2). A l’époque, cette femme avait prononcé des paroles malheureuses(3) et vous me demandez ce que vous devez faire(4).
Si vous vous rappelez du nom de cette femme, il serait bon de lui demander pardon, en présence de dix personnes. Il n’est pas nécessaire de mentionner, devant eux, le détail de tout ce qui s’est passé. Vous préciserez simplement que vous ne savez pas où se trouve cette femme, d’autant qu’elle habitait, auparavant, sur un autre continent. En leur présence et après avoir dit son nom, vous demanderez donc qu’elle vous pardonne, si vous avez été injuste envers elle et si vous l’avez vexée. Chacun des dix répondra que son pardon vous est pleinement accordé.
De même, s’il y a des conséquences de la dispute qui éclata alors entre vous qu’il vous est encore possible de réparer, il est bien évident qu’il faut le faire.
Avant tout, vous devez prendre la décision, avec la plus grande détermination, que, quand le Créateur du monde, Qui le dirige, fera en sorte que vous rencontriez un bon parti, vous mènerez votre foyer comme doit le faire une femme juive, en le basant sur la Torah et les Mitsvot, au plein sens du terme.
Chaque jour de semaine, le matin, vous donnerez quelques pièces à la Tsédaka.
Que D.ieu exauce positivement le souhait de votre cœur, en vous faisant trouver un bon parti, matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Vraisemblablement une dispute avec une autre femme.
(3) Souhaitant à cette femme de ne jamais se marier.
(4) Puisqu’il semble que ses propos se réalisent.