Par la grâce de D.ieu,
21 Chevat 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, sollicitant ma bénédiction. Vous me dites que vous avez parlé, à la synagogue, de la Hilloula(1) et de celui dont elle commémore le souvenir. Vous avez également conclu une étude talmudique. Vous me demandez s’il est bon qu’une telle conclusion soit publique, ce qui revient à diffuser que vous avez étudié l’ensemble d’un traité talmudique(2).
Je ne vois pas quelle question se pose ici. Qu’y a-t-il d’exceptionnel à ce que vous étudiez un traité talmudique chaque année après l’éducation que vous avez reçue, après que la divine Providence vous ait confié un mérite et placé dans un rayon de lumière, parmi les élèves de la Yechiva Tom’heï Temimim ? Bien plus, même si vous étiez quelqu’un pour qui l’étude d’un traité du Talmud était effectivement exceptionnelle, cette conclusion devrait, néanmoins, être publique, afin que le plus grand nombre puisse prendre part à la joie.
Le mérite de ce qui est public vient en aide à celui qui conclut l’étude d’un traité. Ainsi, non seulement il ne lui manquera rien spirituellement(3), mais, bien plus, il se renforcera, dans ce domaine. C’est une évidence.
Vous évoquez la lecture du Kaddish des Sages. De façon générale, il n’y a pas de limitation, en la matière et chacun peut le dire. Néanmoins, celui qui pose cette question, dans la mesure où le bien n’exclut pas le mieux, doit vérifier que son père et sa mère n’y voient pas d’inconvénient(4).
Vous ne me précisez quelles sont les bonnes décisions que vous avez prises à l’occasion de la Hilloula. En effet, il nous a été demandé de faire un ajout, en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, en particulier dans un endroit où l’on peut conférer un mérite au plus grand nombre. Mais, bien entendu, vous vous conférerez également un mérite à vous-même, à votre épouse, à vos enfants, selon les termes qui conviennent à chacun, cela va de soi et de manière agréable, d’autant que vous serez ainsi plus efficace.
Notes
(1) Du précédent Rabbi, le 10 Chevat.
(2) Ce qui peut susciter de l’orgueil.
(3) Il ne sera pas atteint par l’orgueil.
(4) Ne s’opposent pas à ce qu’il le dise.